Je fais un rétro sur le passé récent… la manif « #NousToutes » (donc, les mecs, derrière !) du 19 novembre, à Paris (forcément à Paris, il n’est manif que de Paris) : je n’y étais pas, même derrière, je l’avoue, mais je me suis laissé dire que ça s’était passé bizarrement. Recherches faites, eh oui, mesdames-messieurs, bizarre, la manif ! un collectif d’ « extrême-droite » surnommé Némésis (référence à la déesse grecque de la vengeance) s’est introduit quelques minutes, en hidjab, en burqa – bref sous des tenues anonymes, bâchées quasi intégralement – et avec des pancartes « ma liberté, ma burqa » , « féministe et islamiste » , ce genre de truc… on notera l’oxymore en acier nickelé du dernier slogan : en Afghanistan, en Iran, les femmes subissent, précisément, ces accoutrements obligatoires, sexistes (*) et vexatoires, et je ne sache pas que ça les réjouisse !
Que se passa-t-il ? rien ! les militantes féministes présentes ont trouvé ça tout à fait correct. Personne ne releva de contradiction, nulle ne fit état des privations de liberté des femmes dans les pays musulmans, aucune n’exhorta ces individus indéterminés et bâchés jusqu’aux yeux à s’affranchir de leurs funèbres tenues. Comme quoi le « féminisme » a de curieuses faiblesses envers une religion qui, justement, tient de par sa doctrine les femmes pour des humains de l’étage en dessous. Comprenne qui pourra…
Tibert
(*) Rappel : le voile, c’est la modestie, c’est pour ne pas exciter les mâles (eh oui, ils sont comme ça, des chasseurs, c’est la nature, c’est dans les gènes…), pour signifier « j’appartiens à quelqu’un, bas les pattes, passez au large » . Ce qui, a contrario, permet toutes les audaces – la nature, les hormones ! – envers les femmes « en cheveux » .