( Madame Schiappa, Marlène, en couverture de Playboy ? et alors ? elle est au moins aussi photogénique – et quelle chevelure ! – que des tas de femmes dont on voit les trombines, cadrées serré, en buste ou en pied, partout et tout le temps : la Marine, mesdames Borne, Rousseau, Autain, Macron… je m’arrête là. Halte à la censure ! Serait-il contradictoire d’être sexy ET femme de hautes responsabilités ? à quand la burqa, donc, pour nos ministresses ? Feu Giscard avait, dans ses mémoires, avoué avoir observé avec concupiscence madame Saunié-Seïté – alors ministre des universités – faisant un laïus (son corps musclé, ses jambes bronzées, et cette pensée bizarre : «Quand elle faisait l’amour, elle devait y mettre la même véhémence»). Gageons que ça fonctionne toujours, en 2023, les hormones, le sentiment, les formes, l’émotion (chabadabada-chabadabada) !… du moins tant qu’on n’aura pas prouvé que ça produit du gaz à effet de serre.)
Je vais glisser sur les « NON » des LFI, Verts, PCF, à rencontrer madame Borne cette semaine qui vient : rien de surprenant de la part de groupes qui ont saboté le débat ou l’ont globalement snobé. Attendons plutôt de voir s’il sort quelque chose de comestible de ces consultations bornesques, où les syndicats iront de concert et en principe fermement résolus à ne rien céder.
Et puis cette confirmation d’un net infléchissement anti-Occident du discours poutinesque, où l’idée d’Eurasie était déjà largement diffusée ces dernières années, pour faire pièce à l’Europe occidentale : ce coup-ci c’est la barre à l’Est toute, vers des « amis » tels que la Corée du Nord (qui fabrique d’excellentes munitions) et la Chine, mais pas le Japon ! A ce sujet, je lis ici que le mandarin devient, avec l’anglais, langue obligatoire – au détriment du français, allemand, espagnol… – à l’Institut de Physique et de Technologie de Moscou, établissement d’élite. Le mandarin, étonnante langue parlée pleine de finales traînantes et modulées, redoutable langue écrite ! J’ai toujours pensé que l’alphabet, avec sa petite trentaine de signes, est une avancée déterminante par rapport aux langages à idéogrammes, qui auraient dû en crever. Pas du tout ! Si le Vietnam a son alphabet latin avec le chu Quôc ngu, si la Malaisie privilégie le malais – alphabet latin itou – avant le mandarin, les idéogrammes ont la vie dure, l’informatique aidant – la complexité des machines à écrire le mandarin n’est plus un frein. Il faut admettre qu’on peut prendre plaisir à fréquenter – modérément ! – ces signes terriblement hermétiques, pour de croustillantes surprises : il paraît que le symbole « maison » est constitué du symbole « cochon » coiffé par le symbole « toit » . Vérification faite, c’est ma foi vrai ! j’aurai vécu assez âgé pour découvrir ça.
Tibert