Le papam François est manifestement venu à Marseille pour réprimander, « remonter les bretelles » aux Européens, coupables selon lui d’inhumanité avec les migrants (*). Sa supposée autorité réside sur des fables vieilles de presque 2.000 ans, sur des « on dit » où l’on marche sur l’eau sans paddle, où l’on transforme l’eau du robinet en excellent pinard, où l’on ressuscite les morts, etc, j’en oublie… et sur une philosophie de renoncement et de masochisme – ici sur terre c’est moche, certes, mais c’est goupillé comme ça : après, vous verrez, ce sera super ! … en outre, macho comme c’est pas imaginable – comme dans les deux autres religions monothéistes, d’ailleurs, c’est un vaste consensus sur ce point. Les femmes, interdites de prêtrise ! les curés, célibataires ! sexe ô combien pervers, méfiance ! Et cet homme vient donner des leçons de bonnes manières, « poussez-vous, faites de la place » , yaka les accueillir, quel que soit le nombre, ce ne peuvent être que de braves gens ! Le papam sait pertinemment qu’au Vatican, la densité de population est limitée, il ne pourrait pas, lui, « accueillir toute la misère du monde » dans son micro-état, couvrir la place Saint-Pierre de huit couches de tentes individuelles Kéchua à touche-touche… mais ailleurs ça ne lui pose aucun problème : c’est chez les autres.
Et puis les manifs d’hier dénonçant « le racisme systémique » (systématique, écrit le journaleux de La Montagne, qui a tout compris !) et « les violences policières » : cocasse démonstration par l’absurde, ce sont les flics qui se sont fait violemment agresser, obligés de sortir un flingue pour tenir les casseurs en respect et sauver leur peau. Les LFI et autres Verts radicaux sont ainsi, de longue date, avec persévérance – « ça finira par payer » – à la manoeuvre pour déstabiliser les institutions régaliennes de ce pays ; on en a eu hier une bonne illustration. A suivre, sans aucun doute, connaissant ces oiseaux et leur but.
Tibert
(*) Mot aseptique désignant des groupes, d’Africains à 95 %, faible proportion de réels persécutés sous des régimes condamnables, grosse majorité de jeunes hommes en pleine forme, à la recherche d’un avenir moins nul que chez eux, au mépris de nos lois et des règlements frontaliers.)