( Tiens… un fait d’hiver bien de chez nous : deux aigrefins férus d’informatique délinquante… ils ont arnaqué plein de gens sur Internet, des mèls bidon, soi-disant des problèmes de recouvrement d’amendes ; « connectez-vous pour régulariser gnagnagna… » (faux site Houèbe pour récupérer les données de cartes bancaires, etc, mécanique bien connue !) . On les a gaulés, les deux petits Mozart de l’escroquerie, ils sont jeunes mais majeurs ; ils ont avoué leurs méfaits, et, tenez-vous bien : c’est l’ « appât du gain » qui les motivait ! incroyable… En somme, ils ont une bonne excuse, à l’insu de leur plein gré ; l’article cité plus haut conclut donc, logiquement : « Ils ont été remis en liberté avec une convocation devant la justice » . C’est cool, non ? On est bien protégés. )
Et puis, derechef, la censure, la censure des Gardiens de la Pureté de la Gauche Incontestable et Radieuse (à part quelques ratés, le Goulag, Staline, Cronstadt, Guepeou, NKVD, Stasi, Kampuchea Démocratique, Tien-An-Men 1989, Kim Jong MachinTruc, les Gardes Rouges 1967, Budapest 1956, les procès de Moscou 1936, la Kolyma, et j’en oublie) : les antifas n’aiment pas l’opéra, si c’est une femme accablée d’un pedigree impur qui dirige la chose. Beatrice Venezi a le très grand tort d’être la fille de Gabriele Venezi, ancien dirigeant du parti néofasciste Forza Nuova dans le courant des années 2000 ; ce qui aggrave son cas, c’est qu’elle est aussi conseillère de l’actuel ministre italien de la Culture dans le gouvernement Meloni : double tare. Les antifas du 0-6 ont ainsi tenté de faire obstacle à la musique, vu que c’était à leurs oreilles une musique d’ extrême-droite. Remarquez, c’est de bonne symétrie : Offenbach, Meyerbeer, Hindemith… et d’autres, furent proscrits sous le 3 ème Reich : musique juive ! Un partout, la balle au centre.
Tibert