( L’intransitif… keskeçé ? sék’wa ? eh bien c’est très très dur. Trop, apparemment, pour certains journaleux. Attention, « trop » , pas dans le sens « c’est trop bon » (traduction : c’est délicieux), mais « trop » , comme au bon vieux temps où trop c’était trop, le contraire de pas assez. Voyez : « Pour Ouest-France et Prolongation, Sandrine Jamain-Samson, docteure en sciences sociales du sport et spécialiste de l’histoire du vêtement sportif en France, retrace les injonctions qui ont toujours pesées sur ces athlètes » (ça traite de l’histoire des vêtements féminins pour le sport). Et voilà… ce serait une coquille, bon, ça arrive, mais là, tout bien pesées, ces injonctions transitives sont assez lamentables, venant de professionnels de l’écriture, de l’écriture pour être lus. Comme un carreleur qui poserait ses faïences de guingois. )
Et puis la dessinatrice Coco ayant commis un dessin assez « humour noir » sur la situation tragique de Gaza (en noir-et-blanc, d’ailleurs), se voit abreuver d’insultes, menaces de mort, etc – et de commentaires de soutien, quand même. Bien entendu LFI monte au créneau et condamne : « Vous n’aurez pas notre haine, mais vous la méritez » ! La haine, donc, des Insoumis.e.s 😉 pour tous ceux qui osent évoquer l’Islam autrement qu’avec des marques d’approbation béate. Voilà où en est LFI… mais je voulais pointer là, à propos de ce dessin très explicite et nullement manichéen – horreurs de la guerre, famine, désespoir, décombres, et puis absurdités religieuses – cette apostrophe de la femme voilée qui réprimande sèchement le pauvre gars crevant de faim à la chasse aux rats pour se nourrir : « T-t-t- ! pas avant le coucher du soleil ! » . Je n’ai, en effet, vu aucun commentaire sur ce point choquant : c’est l’Islam obligatoire, à Gaza ! pas le droit de ne pas faire Ramadan ! (*) Athéisme, agnosticisme, autres religions ? pas question ! Ce qui confirme bien la chape de plomb rigoriste imposée par le Hamas là-bas depuis sa prise de pouvoir en 2006.
Constat assez désespérant : d’un côté la volonté aberrante d’anéantir Israël (Hamas) ; de l’autre, la négation de l’existence d’un peuple autochtone, et l’anéantissement annoncé du Hamas (Nétanyahu) : superbe tenaille à broyer les humains, avec extrémisme religieux bilatéral intégré.
Tibert
(*) On peut espérer néanmoins que la situation de famine actuelle fait passer les contraintes religieuses au second plan. Quand on crève de faim, on prie mal.