Je vais vous dire… je suis perplexe à décider pour qui voter ce 9 juin prochain, avec 4271 candidats et 48 programmes… la nullité de l’équipe Macronibus à dire les choses sans louvoyer, à gérer notre argent correctement et à prendre enfin la mesure de l’insécurité, la sottise dangereuse du programme « pas avec nous » de la Marine sur les conflits en Europe – comme si l’Ukraine était un vague machin à l’autre bout de la planète, et Poutine un brave type -, la volonté des LFI et de leurs groupies de mettre à bas la démocratie, la pusillanimité et l’inconsistance des Républicains, les mantras « en l’air » et comminatoires des écolos… dur de se décider. La peste, le choléra ou la vérole, au choix.
Mais le titre ? on devrait le mettre au pluriel, ce titre ; en fait, il l’est. Mais UN (Hun ?) va-t-en-guerre ou des dizaines, c’est la même orthographe, en pire. J’observe les manoeuvres autour de Gaza, et ma foi c’est assez terrible. D’un côté, des fanatiques qui veulent rayer Israël de la carte, rien que ça ; de l’autre, des furieux-religieux qui veulent annihiler le Hamas quoi qu’il en coûte en vies humaines innocentes, mettre Gaza sous leur botte – voire l’occuper pour eux, « allez donc voir ailleurs, on est chez nous ici » . Bref, des extrémistes des deux côtés. Tenez, cet article du Parigot illustre la chose… des suprématistes Juifs « Israël über alles » contre des illuminés de l’Islam dominant. Au milieu, notre pauvre solution des DEUX ETATS, bien seule et mal barrée. Deux états qui se respecteraient et vivraient en bons voisins… on peut rêver, non ?
J’opinais, quelques billets plus tôt, sur l’idée que la France reconnaisse un Etat Palestinien, après l’Espagne, la Norvège, l’Irlande, et d’autres… ils ne sont pas plus cons que nous, ces pays-là, non ? et puis j’ai constaté que monsieur Sarkozy énonçait un bémol pertinent : il faut, dit-il, qu’au préalable, d’abord, et pour commencer, les institutions et états arabes reconnaissent le droit à l’existence, la légitimité d’Israël (*) : il a mille fois raison ! ça va sans dire, mais, comme souvent, ça va mieux en le disant.
Tibert
(*) Cette photo, sur le Figaro, d’une musulmane brandissant une pancarte en anglais (je traduis) « Du fleuve (le Jourdain) à la mer, la Palestine sera libre » : c’est précisément ce genre de slogan qui nie l’existence même de l’état israélien.