Croquemitaine(s)

( Cet article alarmiste du Parigot : les J.O. ne font pas recette, les visiteurs ne se bousculent pas (avec les tickets RATP à 4 euros, ça vous étonne ?). Je cite : L’hôtellerie de prestige rattrapée par l’incertitude politique avant les JO : « Les touristes n’aiment pas le bazar ». Et les Français, ils aiment ça, le bazar ? non mais… les voitures brûlées, les écoles incendiées, les commissariats caillassés, les grèves SNCF pile-poil aux vacances, les équipes de pickpockets turbinant à plein régime et impunément autour des zones touristiques, les émeutes, dégradations, pillages systématiques en fin de manifs, les éboueurs qui laissent les rues déborder d’immondices… ils aiment ça, les Français ? en plus, on ne peut même pas faire pipi. (*))

Mais mon titre ? « Un croquemitaine est un personnage imaginaire dont on menace les enfants pour les faire obéir. Le mot vient de l’italien orco, qui signifie ogre » . On peut y mettre un tiret, « croque-mitaine » : c’est le même méchant monsieur, qui en plus bouffe vos mitaines, avec les doigts. Et pourquoi je vous cause de ça ? les déclarations de tout poil, à la veille de voter dimanche prochain, émanant de la NFP, cette construction de bric et de broc, cet improbable Nouveau Fourre-tout (Foutoir ? Frichti ?) Parlementaire… monsieur Ruffin, par exemple, qui postule dans la Somme sur une étiquette « locale » , surtout pas LFI : Mélenchon ? jamais ! pas question qu’il soit premier ministre : ni les Verts, ni le PCF, ni les socialos, ni moi n’en voulons ! Ailleurs, à gauche comme au centre, c’est la même antienne : ouhlala, surtout pas Mélenchon ! Bref, il est carrément contre-productif, le Lider Maximo des insoumis, on n’en veut pas dans l’équipe, encore moins comme chef ; il ferait tout capoter.

C’est assez cocasse, ces proclamations, manifestement destinées à rassurer : meuuh non, on vous mettra pas Mélenchon, votez pour nous, pas de souci, ayez pas peur ! Pour quel programme ? euh… attendez, on s’arrangera après. Par exemple, sur le nucléaire : non ! oui ! un peu ! non ! si ! La retraite ? 60 ! non, 63 ! pas du tout, 62 ! Mais sans Mélenchon, promis.

Tibert

(*) Vécu récemment : une urgence pipi… on demande à une vendeuse, chez un commerçant un peu luxueux… on ne fait pas pipi, chez elle : « faut aller boire un petit café, ou un soda, au bistrot à côté ! » . C’est ça : boire (ça donne envie de pisser), et payer minimum 1,50 euros, pour aller pisser ! ben voyons… Hypothèse : cette privation aberrante, incompréhensible de pissotières, dans tout le pays, ce ne serait pas le lobby des bistrotiers ?

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