Le sens des départs !

( Une bien bonne… pas la stupide formule enflée et parisienne : « Fison Buté indique que la journée sera classée Rouge dans le sens des départs » : des départs… de Paris, évidemment ! les autres peuvent crever. Non, il s’agit d’un article scientifique du Monde, qui traite de la preuve enfin trouvée à une conjecture coriace, dite BB en raccourci pour « busy beaver » = le castor affairé. Bravo les gars… mais voilà, le journaleux dérive sur la fameuse conjecture dite « de Syracuse » (*) , ou « de Collatz » , ou « 3 + 1 » etc … L’article nous sort ceci sur « Collatz » : « une série d’entiers qui retombent toujours sur « 1 », quel que soit le nombre de départs » . Patatras ! il n’y a pas de faux départs, ni de sens des départs : il s’agit du « nombre de départ » , au singulier : du nombre initial. Partez de 4567, de 349, de 36712… vous tomberez toujours sur 1 à la fin. Où un simple pluriel invalide le discours… )

Et puis la fameuse tentative de flinguer monsieur Trump, qui fournit de la copie journalistique pour un bon mois : on pourrait même échapper aux marronniers de l’été, tant il y a de quoi meubler ! On apprend, à l’occasion, des choses ébouriffantes : 20 millions de fusils AR15 (le fusil M16 de l’armée, en version allégée) en circulation… et ceci : En 2021, les armes à feu ont fait près de 45.000 morts aux États-Unis – dont environ 24.000 suicides – selon l’organisation Gun Violence Archive. Sachant que la population française c’est 20 % de celle des USA, on calcule aisément que ça donnerait, à la même échelle, 9.000 décès annuels par arme à feu chez nous ! On en est loin, et heureusement ; grosso modo 1.670 morts par armes à feu et par an, donc entre 6 et 7 fois moins, en proportion. Ce qui rassure bigrement.

On a là une preuve évidente de la pertinence d’interdire les armes à feu pour les citoyens normaux : ça flingue beaucoup moins, encore que les couteaux, ces temps-ci… mais on pourrait, selon les plaisantins de chez LFI, encore améliorer les choses, en désarmant la police ! Je vous laisse imaginer la chose.

Poursuivons cette logique loufoque : à propos des manifs anti-méga-bassins – pourquoi des bassines ? pour cuire la confiture ? – qui se profilent à l’horizon des Deux-Chèvres ces jours-ci, et sachant que Darmanin prévoit des masses de militants très violents, donc beaucoup de flics, un humoriste involontaire, lecteur du Monde, affirme que c’est justement la présence des flics qui met le feu aux poudres : à laisser les protestataires sans face-à-face, ça se passerait en douceur ! En somme, l’homme (oooups… l’humain) est naturellement bon et pacifique (**) ; pourquoi donc ces hordes inutiles et ruineuses d’individus en uniforme, casqués, armés et malintentionnés ? je vous le demande.

Tibert

(*) Syracuse ? pas en Sicile, mais dans l’Etat de New-York, USA. Moins romantique, donc, et tant pis pour Jean Sablon.

(**) Hélas, les régimes collectivistes érigés ici et là n’ont pas validé, ne valident toujours pas ce postulat.

3 thoughts on “Le sens des départs !”

  1. Tant pis pour Sablon ? … mais il n’en a cure, lui il pense au Syracuse sicilien et se tient éloigné de ces conjectures abominables qui donnent le vertige !

    1. Aux dernières nouvelles, le journaleux du Monde n’a pas rectifié son papier : « … quel que soit le nombre de départs » ! C’est idiot… une insulte à monsieur Collatz.

      1. Ben oui les mecs qui comprennent les maths, y’en n’a pas beaucoup : faut avoir commencé jeune, c’est comme le piano ou le judo …

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