( On sait que les J.O. nous offrent une parenthèse politique, le gouvernement démissionnaire ne gérant que les affaires courantes ; mais au NFP on a du mal à respecter la trêve olympique (*) : madame Castets, huppée mais obscure fonctionnaire énarque et de gauche – ça existe, donc – ointe de l’onction mélenchonesque-LFI et des seconds couteaux PS-PC-Verts, fait comme si on lui devait le poste de monsieur Attal… un bel article du Monde narre ses efforts divertissants pour occuper le terrain… je ne résiste pas à citer ici la réaction savoureuse d’un lecteur de cet incontournable canard ex-objectif. Voilà…
« Obliger Emmanuel Macron à la nommer première ministre : toute la vacuité de la gauche tient dans cette phrase. Infoutus de comprendre la Constitution, infoutus d’admettre qu’avec moins de 1/3 des sièges on n’a pas gagné et on n’est pas légitime, et pire que tout, infoutus de sortir de leur radicalisation pour négocier une majorité de gouvernement avec les autres forces politiques. Des nuls. » Je serais assez d’accord.
Mais autre chose : Un papier de la revue Transitions et énergies – ça n’a pas le tirage de Voici-voilà ou de Marie-Patch – pointe ce travers pathétique et bien français : « Véhicules électriques et vacances: l’incivilité règne aux bornes de recharge » . Eh oui ! quand on a imprudemment, séduit par les sirènes écolos-vertes et les primes, acquis une voiture électrique… las, la dure réalité veut qu’il faille, disons tous les 250-300 km maximum, recharger la bête… quand le plein de super prend 2 minutes, il faut 3 bons quarts d’heure pour remettre potablement ses batteries à niveau ! Mais voyez :
« certains automobilistes passés à l’électrique n’hésitent pas à monopoliser les bornes et recharger leurs batteries jusqu’à atteindre 99%, sachant qu’il faut généralement deux fois plus de temps pour passer de 80 à 100%, que de 10 à 80%. (…) On trouve même des hybrides rechargeables aux bornes rapides, ce qui n’a aucun sens… » . L’article évoque même un souhaitable Guide de Bonne Conduite… qui n’a aucune chance, s’il voit le jour, d’être appliqué ! autant pisser dans un violon. C’est bien de chez nous, ça… j’y ai droit, môssieu ! z’aviez qu’à arriver avant moi !
Tibert
(*) A zapper par ci par là sur les chaînes nationales de la télé, le chauvinisme hurlant, l’adulation extatique de nos sportifs, les transports des foules, les dithyrambes des journaleux, qui tartinent à l’envi… c’est obscène, carrément. Que le meilleur gagne, et basta !