Ad libitum : tant qu’on veut

Deux perles… l’une dans Télérama, un résumé du film « La course à l’échalote » (avec un seul t) : « Le fondé de pouvoir n’a d‘autre alternative que de les poursuivre et de leur reprendre son bien avant le retour de son patron » . Eh non ! il n’a pas d’alternative du tout, le fondé de pouvoir ; sinon une première possibilité aurait été énoncée. L’alternative, c’est « ou bien » … « ou bien » . Une alternative à cette formule bancale ? « le fondé de pouvoir n’a d’autre solution que de… » , par exemple.

L’autre, un commentaire d’un lecteur du Monde (on sait combien ce canard est enchanté de l’immigration) à la suite de cet article, traitant des supposés errements de monsieur Retailleau sur la question : « La migrolâtrie n’est qu’une socialisation de pulsions suicidaire. Elle relève de la psychiatrie » . Je laisse à ce lecteur la responsabilité de ses dires, mais avouez, c’est joliment tourné !

Mais, passons au plat de résistance… toujours dans Le Monde, on sonne le tocsin pour le régime de retraite des fonctionnaires hospitaliers et territoriaux… il y a le feu, la dette accumulée par la caisse de retraite pourrait devenir « létale ». Létale : mortelle ! Je ne vais pas m’appesantir sur les hospitaliers, j’entends partout parler de pénurie, de manque chronique de personnel, gnagnagna… bon. Mais voyez les causes avancées à cette situation tragique: il y a beaucoup de femmes, là-dedans… elles vivent plus longtemps ! pire, elles bénéficient souvent de départs anticipés à la retraite, histoire de peser un peu plus. On compte 1,46 cotisant par retraité, très insuffisant donc.

Je n’aurai pas la cruauté (mais si, mais si !) de vous remémorer ce bouquin décapant sur le surmenage 😉 qui sévit ici et là dans la fonction territoriale : « Ab-so-lu-ment débordée » : le constat, c’est que ce statut, qui nous coûte un bras, héberge des tas de gens qui pourraient s’occuper beaucoup plus utilement ailleurs ! Quant au régime des fonctionnaires… en a-t-on besoin, pour débroussailler les talus au bord des voies communales ? pour faire tourner une cantine scolaire ? c’est « régalien », les cantines scolaires ? Mais que voulez-vous, ça fidélise les électorats, le maire se crée des obligés, on renvoie des ascenseurs… quant aux conséquences, eh bien voilà : ils sont trop nombreux pour le boulot qu’il y a, ils partent trop tôt, ils vivent trop vieux, ils coûtent trop cher. L’article du Monde ne le dit pas aussi rudement, mais c’est, je crois, un assez bon résumé.

Tibert

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