C’est assez simple, je peux vous causer de ce que je veux, rien n’y fait. UN SEUL sujet vous occupe ! trouver l’introuvable premier ministre, qui ne serait pas flingué sur le champ par une combinaison quelconque d’au moins deux groupes parlementaires… ça ne se présente pas si mal, pourtant : au jeu de massacre de la censure, aucun bloc parlementaire ne peut jouer tout seul. Tenez, ajoutez la carpe LFI et le lapin RN ? ça ne suffira pas à faire tomber Paul Dugenou, le nouveau premier ministre tout frais. Il faut 289 censeurs, 289 élus coalisés à bloquer le pays, na ! butés, fâchés, vexés… puisque Dugenou n’est pas de leur bande !
Bref on en est là : trouver un type incolore et inodore, qui n’aurait jamais insulté personne. Bon courage, les gars. Monsieur Hollande énonçait hier : « Parfois, il vaut mieux mal décider que ne pas décider » ; son expertise est d’ailleurs connue dans ces deux disciplines.
Mais la vie continue, ailleurs. Madame Hidalgo veut garder des dépouilles des J.O. pour faire jouli, pour égayer le paysage… idée sotte et grenue, laisser à demeure les anneaux olympiques multicolores sur la Tour Eiffel, à défaut d’y arborer une version méga-mahousse de la très moche phrygette. C’est malvenu : la Tour, ce treillis métallique brun, épuré, se suffit à elle-même ; inutile de surcharger. Et si madame la Maire veut absolument conserver ses anneaux olympiques pour se souvenir, qu’elle se les fasse tatouer : c’est très tendance, le tatouage. Sur le mollet, l’épaule, la hanche… où ça lui chante ! Le mauvais goût, c’est une affaire très personnelle.
Tibert