Avant de parler des choses qui fâchent, un peu de légèreté, si l’on peut dire… On sait que l’UE, là haut à Bruxelles, une fois, fait comme si elle avait déclaré la guerre à nos constructeurs automobiles, les asphyxiant soigneusement de normes, de plus en plus contraignantes, leur serrant le kiki… décrétant la mort du moteur thermique en 2035 « ex cathedra » , et bientôt, donc, notre industrie de la bagnole sera un champ de ruines, pour le profit des Chinois, qui ont compris le film : ils subventionnent leurs industriels, et ils font dans l’électrique !
C’est tendance, c’est merveilleux, l’électrique, 400-500 kilos de plus par voiture, des terres rares extraites à grands frais et en polluant sans vergogne, des batteries qui crament sans prévenir, un recyclage balbutiant, un horizon « on sait pas où on va mais on y va » . Le cocasse de la chose, c’est que la Chine, qui roule massivement à l’électrique, produit 60 % de son électricité avec des centrales à charbon. Je vous aide à conclure : les Chinois roulent massivement au charbon. Mais ils sont à faire la peau à nos industriels, avec l’aide active de la Commission Européenne.
Et puis un petite avancée de plus pour le woke et les très actives assoces LGBT++: Le site SNCF d’achat des billets ne pourra plus demander si c’est « Madame » ou « Monsieur » qui achète. La Cour de Justice européenne l’interdit désormais : c’est intrusif, grôôssier, de demander de quel côté du genre on se situe. Moi j’ai un autre point de vue : de une, ça ne me gêne pas du tout qu’on me dise « monsieur », on m’a construit comme ça, c’est du domaine public. De deux, la SNCF n’a pas à savoir si c’est moi, ma fille, un copain, le concierge, qui achète les billets, qui voyage : c’est ça qui est intrusif. Auparavant, c’était anonyme, et ça fonctionnait très bien ! avec les justificatifs nécessaires au besoin. Quand j’achète un paquet de biscuits, je ne suis pas tenu de décliner mon blaze, non ? c’est pareil pour les voyages, aux exigences de sécurité près, et jusqu’à présent on ne passe pas les bagages SNCF aux rayons X et les passagers, déchaussés, sans ceinture, sacs grand ouverts, à la fouille au corps. Mais ça viendra.
Enfin, pour la bonne bouche, si je puis dire… un « influenceur » Toc-Toc algérien, coupable d’appels à la violence (à la torture !) contre ses compatriotes, opposants sur notre sol au régime d’Alger, a été manu militari expulsé hier jeudi vers son pays. Ahhhh… une réaction saine, claire, énergique. Sauf que, sur le tarmac algérois, on a tout aussi énergiquement refusé de le laisser rentrer chez lui : retour à l’envoyeur. Il est donc revenu en France. La balle est dans notre camp, derechef.
Questions : comment un état peut-il empêcher l’un de ses citoyens de rentrer au pays ? comment a-t-on pu accepter qu’il remonte dans l’avion ? ou bien il n’en est jamais descendu ? comment se fait-ce qu’un aussi vigoureux supporter du président Tebboune et du régime algérien en place soit persona non grata sur son propre sol ? il devrait être accueilli en héros, au contraire… bref, on comprend mal la réaction des autorités, outre-Méditerranée. Sauf si c’était pour nous embêter un maximum ? Car revoilà le ver dans NOTRE fruit. Il fera profil bas dans un premier temps, sans doute : son avocat énonce qu’il « reconnaît un écart de langage, qu’il regrette amèrement » : on s’est donc trompé, c’est un brave homme !
Sombre et abrupt, un mot convient à décrire cette affaire : humiliation.
Tibert