…ites. En tout cas ça y ressemble furieusement : Donald T. a convaincu Elon M., qui a son sac de couchage et sa chaise longue dans un coin (sic ) du Bureau Ovale (*), de parader en toute occasion avec une casquette de base-ball ; il lui demande en outre d’être « plus agressif » : il fait du « bon boulot » mais selon Donald c’est encore un peu mou. Attention, s’il ne prouve pas plus clairement ses testicules, il va le virer : Elon, you’re fired, en V.O.
Les fonctionnaires fédéraux états-uniens ont donc la ferme injonction – via « X » , le réseau social indispensable pour savoir à quelle sauce demain sera fait – de donner avant ce lundi minuit la liste des tâches – cinq devraient suffire – accomplies la semaine écoulée ; avec copie à leur chef direct ; faute de quoi ils seront considérés comme démissionnaires. C’est évidemment illégal ; et délirant, insupportable de suffisance, ça ne tient pas la route une minute à y réfléchir. Entre autres, monsieur Musk serait bien embêté d’avoir à dépouiller 2,7 millions de réponses potentielles.
Cette histoire pourrait avoir un écho cocasse – elle n’est pas drôle, ces types qui tiennent les manivelles à Washington sont susceptibles de faire des âneries bien plus dommageables pour la Planète – en la mettant en oeuvre chez nous, dans un contexte parallèle. L’esprit y rechigne, d’ailleurs. Pour moi c’est du domaine de l’impensable.
Tibert
(*) Référence au curieux film de P. Granier-Deferre, « Une étrange affaire » , avec Gérard Lanvin en garde rapprochée, corps et âme, quasiment fasciné par un Michel Piccoli en patron atypique, fantasque et angoissant.