Deux nouvelles se télescopent et font sens, comme on dit quand on sait le dire.
Une, c’est aujourd’hui la fin de la têve des expulsions pour les locataires en délicatesse avec leur propriétaire-bailleur (*).
Deuss, nous venons d’avoir l’hiver le plus chaud depuis que la météo existe. Officiel.
Or, vous suivez ? pourquoi les locataires mauvais payeurs ne pouvaient pas être expulsés avant la mi-mars ? hein ? pourquoi ? parce que normalement ça pèle, on se les gèle, avant la mi-mars, tout le monde sait ça, et donc l’abbé Pierre avait pu obtenir ce dispositif humain, emmerdant pour les proprios, rassurant pour les locataires en difficulté passagère, valab’ pour les locataires de mauvaise foi qui de toutes façons ne paieront jamais leur loyer, quitte à décaniller en mars.
Donc, puisque maintenant l’hiver on est en bermuda et lunettes de soleil – et d’ailleurs voyez vous-même, il y a plein de campeurs le long des rives du canal Saint-Martin à Paris, sur les pelouses… plus besoin de trêve hivernale des expulsions ! Allez hop, on peut tranquillement se faire virer de novembre à mars, de toutes façons y fait chaud, anisette, pétanque et cigales. C’est l’abbé Pierre qui doit en faire une tête, là-haut ; tout ce ramdam pour rien.
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(*) d’ailleurs un bon bailleur en fait bailler dix autres.