( Le « perchoir » de l’Assemblée et son pied_à-terre grand luxe (*) qui héberge le titulaire dudit perchoir devrait échoir à monsieur Richard Ferrand, futur-ex-chef du groupe des « Marcheurs » macroniens de l’Assemblée… on sait en effet que ce perchoir est vacant et suscite des vocations, notamment féministes ! Donc, ce sera pour Richard Ferrand (qui s’excuse, désigné comme candidat-vainqueur quasi certain, de n’être point une dame !) : le Chef Macroléon a-t-il voulu se tirer une balle dans le pied ? masochisme, ou désignation forcée sous on ne sait quelle obscure contrainte ? bon courage les gars !)
Mais, au fait ! L’anglais… hier j’écoutais sur une radio assez périphérique le journaleux Eric Brunet (**) causer de ses études d’anglais, il y a assez longtemps : je n’ai pu qu’y retrouver pile-poil mon parcours. Les verbes irréguliers par coeur, les vers de Milton, la prose 18ème siècle d’un naturaliste distingué (***), la grammaire en long en large, dix ans de cours assidus, avec des compos, des contrôles, des interros orales ou écrites… et pas foutu de soutenir la moindre conversation avec les autochtones ! déjà, entendre causer anglais : quoi ? keskidit ? du chinois. Bref, E. brunet soulignait – 1) la consternante et constante minabilité des résultats, – 2) l’obstination de l’Educ’Nat’ à ne rien changer, nonobstant le naufrage de cette pédagogie. Impavide, l’educ’nat : nuls en anglais ? et alors, kes-ça-peut-faire ?
Ah mais ça va changer ! si si. Tenez, le ministre y tient, il veut des cartoons, des films en VO, des cours dès le CP, etc. On va suivre d’un oeil intéressé les évolutions, notamment le classement des petits Français dans cette discipline, où ils ont de la marge de progression devant eux : quinzièmes sur seize pour le moment. C’est finalement ça la bonne nouvelle : on n’est pas au taquet, tant s’en faut. Reste à compatir au malheur des malheureux anglophones, qui sont voués à rester nuls de chez Nul en langues – sauf la leur.
Tibert
(*) L’Hôtel de Lassay : voir ce lien. Pas mal, comme « pied-à-terre », n’est-il pas ?
(**) J’apprécie son absence de substrat idéologique préformaté : d’aucuns le disent donc de droite, horreur et putréfaction ! Eh bien, pour moi il me semble avoir tout bonnement du bon sens, ce qui se fait rare de nos jours.
(***) « The Natural History of Selborne », par Gilbert White, 1789. Impeccable pour piger l’accent des Midlands ou de Glasgow.
D’abord, « Leave a comment » qu’y dit votre blog, en bas de la feuille. Heureusement que je cause english quasi-courtoisement, heiiiin ! sinon, tintin pour ma prose qu’elle est si intéressante (j’ai plein de copains/copines qui découvrent peu à peu Tibert, le blogueur à griffes rétractiles. Et devinez à cause ed’qui ?? Je m’en vas demander une participation aux bénéfices. Si.)
Au fait, vous avez remarqué ? Causer anglais, ben ça fait tomber les cheveux !! (Y’a qu’à voir le crâne en boule-de-billard de Blanquer, notre bien-aimé sinistre de l’Èradication Nationale ; on pourrait se mirer dedans pour se raser. En attendant, c’est lui qui nous rase. Et pas gratis, hélas !)
Et pis d’abord, y’en a pas déjà assez, dans notre belle langue française, de ces mots anglais qui viennent s’y poser comme des cheveux « … on the milk-porridge »* ?
Si je voulais vous punir, je continuerais ce « com » en fluent english, non mais des fois ! Pour le reste, s’ils veulent vraiment des nanards américains en V.O. les mômes, y’a un bouton spécial pour ça sur la télécommande de la télé ; notamment avec Tarte, la chaîne qu’elle vous entarte en pas moins de 3 langues (ou 4 ; y’a pas l’italien, aussi ? en attendant l’arabe et le mandarin : z’allez voir le jour où le Qatar les rachètera, comme pour le PSG… Le vendredi, prière obligatoire en direct de la Mecque toute la journée, comme à Riyahd !!!)
Avant de s’occuper de causer étranger, faudrait p’têt’ d’abord que tous ces petits francaouis apprennent correctement la leur, de langue ! et je ne parle pas que du « parler » ; je lis de plus en plus souvent sur le Net des trucs dont on se demande si leurs auteur(trice)s** ont jamais su ce qu’était ce truc hyper-chiant qu’on appelle « orthographe » !
La France, ta culture fout le camp !***
Quant au futur maréchal Ferrand, me semble bien qu’il avait à répondre à certaines questions de la Justice, nââân ??? Apparemment, c’est comme l’absurde en politique : désormais, un casier judiciaire – ou même une simple suspicion d’à venir – n’est plus un obstacle. Voir la mémé Saal. Vous allez dire que je radote (et vous aurez raison…) mais vous imaginez un ministre de Qui-Vous-Savez qu’aurait pas eu la conscience tout à fait nette avant d’espérer cotiser au gouvernement ??? Il traversait la Cour d’Honneur de l’Élysée dans toute la longueur et sans toucher le sol !****
Bon, pendant ce temps-là, notre Macaron***** bien aimé s’adresse aux gaulois… – pardon, aux français – du fond du coeur (Paraît qu’il en a un. Siiiiiiiiiiiiiiiii !), « les yeux au fond des yeux »… La dernière fois qu’on a entendu cette superbe formule (pas éculée du tout, par ailleurs), c’était dans la bouche de Cahuzac devant tout le Parlement réuni, me semble bien, non ?
Une superbe référence.
La France, ta culture fout le camp (bis)… mais si y’avait qu’elle !
(*) Oh la bonne soupe ! Nous y revoilà.
(**) Moooouuuaahahhhahhhh !!!!!!
(***) À commencer par l’AFP, dont les dépêches sont un véritable festival quotidien de bourdes diverses et variées…
(****) Y’a même eu un caporal-chef des huissiers qu’avait je ne sais plus combien d’années de bons et loyaux services et qui s’est fait virer dans l’heure pour avoir simplement « suggéré » comme ça, en passant, à Tante Yvonne de demander à son Charles d’époux d’embaucher son petit cousin chômdu au Palais…
Wwwaaaahhhmmmm !!! Dehors ! Et faire la manche sur les trottoirs du Fbg St Honoré, franchement, c’est pas gagné d’avance…
(*****) Cinq étoiles ! z’ête gâtés ; c’est la grande forme aujourd’hui ! Ouais, vous savez quel est l’ingrédient principal dans les Macarons, spécialité d’Amiens ? La pulpe de COCO. Si. Maintenant, on sait d’où notre président bien aimé – que son rosier fleurisse toute l’année ! – tient ses recettes politiques à la noix…
Pour être sur le fond en phase avec vos remarques concernant la perte des repères de probité dans nos moeurs politiques présentes – mais Di Gôll n’avait pas que des anges à son service, voyez le SAC et autres officines « subalternes » etc… – je constate, car ma vue baisse, que j’ai du mal à compter les étoiles en renvoi de bas de texte, ça va finir plus loin que le Maréchal de France bientôt. Que n’incorporez-vous ces utiles digressions à vos développements ? j’ai moi-même, je l’avoue, cette faiblesse, que je combats, si si.
Et puis, recentrons le débat : débarquant chez les petites Anglaises dans votre jeune âge, vous saviez leur causer, vous ? autre chose que « the time is good » (Sarkozy à la reine d’Angleterre, authentique !). L’enseignement de l’anglais en France : un naufrage assumé, voire glorifié ; quasi un héritage gaulois, même pas honte.
… Aaaah les p’titt’s zanglaises ! La première fois que j’ai découvert cette curieuse engeance, j’avais tout juste 17 ans ; c’était en 62, à l’occasion d’un « échange » entre un collège mixte de Sheffield et notre lycée roubaignot (première surprise : nous, à Maxence-van-der-Meersch, on était QUE des mecs.) Sans être vraiment béjaune, je ne n’étais tout de même pas encore le tombeur de ces dames que je devins par la suite… et que je suis toujours : on m’appelle le « Rudolf Valentino » des thés dansants en EHPAD. Mais ma vie privée ne vous regarde pas.
Donc, des parents anglais très « dans le vent » avaient organisé une petite sauterie chez l’un d’entre eux, qu’avait les moyens et un très beau « cottage » couvert en vrai chaume. Premier slowe… je tombe sur une donzelle du genre allumé qui se colle à mon ventre avant de m’infliger à mon corps défendant un baiser goulu ; à bouche ouverte et avec la langue, de façon à ce que je profite à fond des miasmes du jus d’ananas qu’elle venait d’avaler. Beurk : je déteste le jus d’ananas. Mais pas depuis ce temps-là ; ça datait déjà d’avant.
Pause.
V’là qu’on annonce un « quart d’heure américain » : ce sont les cavalières qui invitent !
Merdum. J’en profite pour filer discrètement (« à la française », comme on dit là-bas…) histoire de trouver les toilettes… et je me retrouve dans la cuisine : erreur d’aiguillage. Y’avait personne, mais sur la table reposait, entre autres légumineuses, un superbe bouquet de carottes toutes fraîches et d’un assez beau calibre, en attente d’affectation… Idée machiavélique s’ensuit.
À mon retour en bordure de piste, la nénette en question se rue littéralement sur moi pour le slowe suivant. Et rebelote. Sauf que là, j’avais dans la poche « cavalier » de mon jean’s la plus belle des carottes du bouquet.. Et que je me frotte, et que je me refrotte comme une matoune amoureuse… Même qu’à un moment, elle a tenté de glisser l’une de ses jambes entre les miennes, ce qui n’est tout de même pas très pratique pour danser, avouons-le.
Le morceau s’arrête ; nous nous séparons et en jeune homme français courtois et bien élevé, je la raccompagne à sa table… non sans sortir au passage la carotte de ma poche et commencer de la croquer ostensiblement.
Je me suis pris la baffe de ma vie, devant les copains écroulés de rire ! Je suis sûr qu’ils s’en souviennent encore.
Ç’aurait pu s’arrêter là mais les britanniques ne manquent pas de ressources. Le soir même, alors qu’en train de me changer, j’étais en Kangourou*immaculé dans la chambre que je partageais avec l’aîné des fils des gens qui m’hébergeaient, le v’là t’y pas qui me tombe dessus et me mets carrément la main au panier !
Là, je lui ai rendu – avec les intérêts – la baffe qu’on m’avait collée l’après-midi même.
Bon, après ça y’en a des pour se demander pourquoi encourager le brexit ? Mais parce qu’il n’est pas question qu’on passe par tous les desiderata de ces insulaires, kwaâââhhh ! On a sa fierté, merde…
(*) Sweet D’Jiizeuss ! le slip « ouvert » Kangourou… toute une époque.
Si le bouton « Approuver de justesse » existait pour le modéré modérateur que je suis, , je l’aurais utilisé : votre narration tient des histoires lestes du 18 ème (siècle) ; mais bon, censurer une carotte, de quoi ça aurait l’air, hein ? … ce qui me fait penser à l’adage « No sex please, we are british !« . Quant au dernier épisode, il confirme bien les propos que tenait l’éblouissante et mémorable seule et unique Première Ministresse que nous eûmes sous le Miteux : les Anglais, tous des homos ! Avec de telles certitudes, les choses sont simples !