( Grosse évolution en perspective : La PMA pour toutes ! enfin, pour toutes… disons pour les femmes majeures, non ménopausées et demandeuses, ce qui limite quelque peu la casse. On va pouvoir suivre ce feuilleton ; on verra les positions, les blocages et les interrogations sur un changement assez clivant, comme on dit maintenant… mais en tout état de cause, il va falloir gonfler les stocks de sperme en conserve, sans en rabattre sur la qualité des donneurs – il paraît qu’il en manque, surtout des bons 😉 ! Gageons que, dans cette société de plus en plus mochement mercantile, on finira par payer les volontaires pour une séance de veuve-poignet à visée fertilisante : mère-1 et mère-2, quelle poésie ! le Meilleur Des Mondes nous est promis. )
Mais justement, à propos du Meilleur des Mondes : j’ai pu constater samedi dernier, jour de GJ, de Verts-pour-la-Planète, de black-blocs pour la casse, de syndicats arc-boutés à leurs acquis avantageux, une vraie et concrète convergence des défilés, des banderoles et des goualantes. En gros, je résume, a) Macronious est un infâme, tout est de sa faute ; b) Pollution, climat, réformes, incendies en Amazonie… c’est la faute au capitalisme. Changeons le système, pas le climat, c’est l’antienne…
… Changeons, changeons, mais pour QUEL système ? alors là… les avis divergent, suivant les chapelles. Selon les plus statiques, genre F.O, ne changeons rien ! ne touchons à rien, et surtout pas à leurs avantages acquis. Pour d’autres, Léon Trotski le barbichu fait office de boussole intemporelle : on peut compter sur lui puisqu’il est mort. Sans oublier la décroissance chère aux décroissantistes. Moi, de mon petit point de vue partiel, je constate que parmi les plus gros pollueurs on a trouvé, on trouve encore les pays « socialistes » avec tout plein de guillemets, la défunte RDA et ses mines de lignite, la Russie, la Chine (je sais, je sais, ce ne sont pas des vrais de vrais, quoique… ).
Disons les choses comme elles sont : quel que soit le système, le merveilleux futur système tant espéré, on aboutira toujours, grosso modo, à trois strates : a) les clampins lambda qui subissent et font avec ; b) les courtisans, petits malins, resquilleurs, qui ramassent les bonnes miettes ; c) le gratin, le dessus du panier, qui tient les manivelles et profite pleinement du système. Eh non, l’homme n’est pas né bon, et puis l’avenir n’est absolument pas radieux, nonobstant les gesticulations du vendredi ou du samedi.
Tibert
… Ben c’est pas la joie, on dirait, cher Tibuche, nââân ?
Je lisais il y a peu – je ne sais plus où, sur le blog « Insolentiae » je crois – qu’au final, le reeu-chauffement climatique n’est pas si tellement notre fait qu’on croie… Bon, je sens que je vais zencore me faire des copains. Mais il me souvient que quand j’étais encore haut comme trois pomme (d’api les pommes ; blondes avec des joues bien rouges), dans la classe de Monssu Petit (de la Creuse qu’il était, notre instit’ à Roubaix) en géographie, on nous apprenait que nous étions à la toute-fin du quaternaire, la dernière ère glaciaire en date (et cet hiver là, l’Abbé Pierre fit beaucoup parler de lui ; paix à ton âme, l’abbé…) : ça fondait pas encore tant que ça, de c’temps là !
Néanmoins, qui dit fin dit qu’y aura aut’chose derrière. Non ? Il me souvient aussi avoir lu qu’au Groëland, le « Vert Pays », on avait retrouvé des fossiles d’éléphants et de restes de plantes tropicales. De là à conclure que les Zinuïts chauffaient leur ziglous avec du bois de palmiers soigneusement conservé dans la saumure depuis des millénaires et que jadis, Thomas Cook aurait pas fait faillite s’ils avaient proposé en promo-cette-semaine des croisières tropicales au-delà du cercle polaire, y-z’en seraient pas là…
Vous me direz, mon exemple est mal choisi parce que si le Groënland est ce qu’il est aujourd’hui, c’est pass’ que les Normands (Ceux d’avant, avec leurs bateaux en forme de demi-concombre affûté bordés espagnolettes et propulsés Drap-de-lit & Àl Arhame ; des « drakkars » qu’y disaient parait* ; pas les nôtres de Normands, les ceusses qu’on inventé le Calva et le Calendos ; grâce leur soit rendue dans les siècles des siècles…) ; c’est parce que les Normands, disais-je, ou encore les Vikinges, y z’ont rasé toutes les forêts du coin pour construire leurs rafiots et aussi leur belles maison toute en vrai bois d’arbre. Ben oui quoi : y’avait pas encore Bouygues et ses agrégé es-béton, à l’époque, alors on faisait ça qu’on pouvait avec ça qu’on avait sous la main. Mais au moins ça a laissé de la place aux volcans pour grandir tranquille ; comme en Irlande, zum Beispiel.
Ouhlà… ça démarre fort cette semaine. Enfin, encore heureux qu’on a Greta-la-n’tite-suédoise (pas celles aux allumettes, non.) pour voler au secours de la planète pendant que nouz’aut’ les vieux, on joue à la peutanque, on carbure au pastis et on fait semblant de s’apercevoir de rien ! Y’a même une ‘tite chinoise qui serait en train d’emboîter le pas, paraît…
Ouais. Ben à défaut de se sortir la tête de l’eau (avec tous ces glaciers qui font rien qu’à fondre), il semblerait que la planète retombe en enfance. Ahlàlà, on sait pas ce qu’on a raté, nous, d’avoir pas eu le Net, Touiiits, Fesse-Bouc et compagnie plus tôt !
Allez, à plus. Si je flotte encore…
Juju et moi, on vous embrasse tertouss !
T.O.
(*) Dîtes-donc : on a encore eu de la chance de pas être encore en plein n’dans, l’ère glaciaire ! Autrement les Vikings, z’auraient même pas eu besoin de bateaux : z’auraient pu venir à pied, tout simplement… je vous dis pas l’économie de main d’œuvre ! et le Groënland, ce serait encore l’Amazonie-Bis ! Ah oui, et pour les fontaines-à-foutre, on en causera – peut-être ! – plus tard ; c’est pus d’mon âge, ces bêteries !
Aïe ! Faute de frappe ci-dessus : c’est « Islande » qu’il faut lire et pas « Irlande » ! En Irlande z’ont pas b’zoin de volcans, y se chauffent au Whiskey pur-jus et à la Guinness… Et je peux vous jurer que ça marche, et fort-fort !
T.O.
Les vrais Irlandais apprécieront. De fait, à la maison ils se chauffaient beaucoup à la tourbe, aux dernières nouvelles. Aussi dégueulasse pour la planète que le lignite allemand. La Guiness (Kilkenny, etc… ) c’est pour chauffer les pubs.
‘taing !… C’est surtout pour la seconde que ça craint : je me vois mal (c’est à cause de la cataracte), en fait je ne m’entends pas du tout en train de décliner devant un officier d’état civil « Je suis la mère-2″…
Quant aux philanthropes donneurs de zpermatozoïdes, avec la banque à l’ADhaine qui s’enfle chaque jour plus, les ceusses qui gambergent un tant-y-soit au-delà de leur… nombril, doivent anticiper le risque ruineux de reconnaissance en paternité putative…
Eh oui, la mère-deux… pas top, comme titre. J’éviterais, si j’étais en situation de…