On l’appelle par son petit nom, Eyjafjöll, mais en réalite c’est : Eyjafjallajokull !
… à vos souhaits. Il emm…poisonne l’air et la vie de plein de gens, presque autant que les CGTistes et les SUDistes de la SNCF. Mais lui n’a pas de conscience politique, ne fait pas sa gré-grève rituelle pour coïncider pile-poil avec les retours des vacances de Pâques : non, lui ce n’est pas pour faire ch… le client qui s’imagine naïvement pouvoir prendre le train, c’est parce que, parce que… il a le tempérament volcanique, que voulez-vous, faut que ça sorte. On attendra donc, à l’hôtel, dans les halls des aéroports, chez l’habitant, que Eyjafjöll se calme.
Tiens, autre chose, plus littéraire – quoique… on a trouvé une photo d’Arthur, LE Rimbaud, les « semelles de vent », tout ça, en moustachu à cheveux courts, comme absent, les yeux sur la ligne bleue des Ardennes, installé comme de bien entendu à une table de bistrot, au milieu de pékins anonymes, et c’était à l’hôtel MachinTruc, à Aden (Arabie). Pauvre Arthur, bateau ivre échoué sur le sable du commerce de flingues, plume muette et passé passé par pertes et profits. Et vous savez quoi ? cette photo médiocre, granuleuse, floue, m’émeut, beaucoup.
Par délicatesse / J’ai perdu ma vie / Ah que le temps vienne / Où les coeurs s’éprennent !
pcc : Arthur R.
On peut cependant remarquer qu’a situation catastrophique, benefices secondaires : songeons aux riverains des aeroports de Roissy, Orly, Lille, Bruxelles-une fois, Berlin, Amsterdam.. que du bonheur, les petits oiseaux et les cigales (ah non pas les cigales…), le vent dans les branches et LE SILENCE !! vous imaginez ? bienheureux nuage volcanique.