J’ai lu cet entrefilet (sur le Parigot c’est réservé aux abonnés, mais comme je suis sympa je vous le donne lisible sans frais, sur un autre canard moins âpre au gain). Avec la photo qui va avec et qui accuse : le constat du délit.
Un éboueur de chez Derichebourg, le sous-traitant « propreté » de la mairie de Paris, se payait une pause… travail dur, physique, sans nul doute. Il s’est allongé un moment sur un seuil, retirant ses grolles de travail pour souffler un peu. Photo, réseaux sociaux, « Ils n’en fichent pas une rame, voyez à quoi on utilise nos impôts, c’est lamentable, Paris ville sale gnagnagna…« ) : le type est viré, faute lourde !
Combien de temps a duré la pause ? nul ne le sait, c’est un instantané.
L’éboueur en question était-il crevé ? a-t-il eu un malaise ? si ça se trouve il avait mis deux heures pour venir de Bondy dans des bus bondés, et il était sur les rotules… ? mais nul ne le sait, c’est un instantané.
Que celui ou celle qui n’a jamais fait une pause au boulot lui jette la première pierre, comme disait l’autre. En outre, c’est le chef d’équipe, celui qui motive, contrôle, prescrit, surveille le travail de ses gars, qui est fautif en premier lieu ; c’est lui qui aurait dû se faire remonter les bretelles.
Bref : les réseaux sociaux c’est de la m… en barre, où barbotent des tas de corbeaux, de malfaisants et d’aigris, et ce n’est pas ce genre d’histoire qui va améliorer le tableau. Au passage, bravo au DRH de Derichebourg, qui si ça se trouve, entre deux licenciements pour faute lourde, fait des pauses au boulot : pause café, pause Touïtteur…
Tibert
« les réseaux sociaux c’est de la m… en barre, où barbotent des tas de malfaisants et d’aigris, »
Allons bon !!! Et c’est seulement maintenant que vous vous en apercevez, cher Tibuche ??? De mon côté, je viens de me rayer définitivement des listes de « pétitionnistes » d’un site (« Mes Opinions ») dont les visées initiales ont été complètement détournées pour faire place à la revendication d’un univers social complètement amorphe et stérilisé : plus de corridas pour les moins de douze ans (??) ; plus de feux d’artifesse parce que ça effraie les bestiaux ; plus de foie-gras parce qu’on martyrise des canards ; plus d’animaux (*) dans les spectacles de cirques, etc. etc.
Le monde de demain s’annonce du genre tristounet ; ça me rappelle un film que j’avais fait visionner pour les fêtes de fin d’année (92) à toutes les moniales du monastère orthodoxe que j’étais en train de construire à l’époque et qui dénonçait le puritanisme rigide des protestants danois : « Le Festin de Babeth »… Elles sont bien ri et apprécié !
Et pour revenir à notre séquence « Cause toujours, tu m’intéresse », allez faire un tour sur le site Insolentiae d’aujourd’hui : Charles Sannat y dénonce deux scandales rampants
(https://insolentiae.com/comment-on-manipule-vos-pensees-avec-les-mots-ledito-de-charles-sannat/) mais aussi – et c’est encore plus cauchemardesque ! -, le développement de la reconnaissance faciale… Tout ça pour notre plus grand bien, of course !!!
Tiens, je vais faire pisser Jübel – allias Juju – avant qu’un drone ne nous dénonce au « BRAV » parce qu’il est allé arroser en catimini les plates-bandes du voisin, ex-gendarme à la retraite (Grande villa avec clim inversible et piscine, ouais Médème…)
T.O.
(*)Pour avoir été « avant-coureur », c’est-à-dire attaché de Relations Publiques pendant trois an pour le cirque CASARTELLI – le + grand d’Europe à l’époque – je peux vous assurer une chose : lorsqu’ils sont dans la nature, les zanimôs « sauvages » sont très loin d’être aussi bien traités que dans ce cirque ! Pour preuve, un petit tigre de Sibérie, né à Marseille et baptisé « O.M. » en grande pompe avec toute l’équipe de foot locale… Or, il avait été conçu en captivité… Pour ne rien dire de « Mammy », la cheffe des éléphants frappée à 65 ans d’un cancer de la matrice et qu’on a rapatriée d’urgence par camion spécial à Barri, la ville d’hivernage de la ménagerie, pour lui permettre de mourir au milieu de sa « famille » restée là-bas ; un acte social important chez les éléphants. Ceci noté, les animaux « tournent » en spectacle un an puis se reposent TROIS ans à la base du cirque pendant qu’une autre troupe les remplace en tournée…
(**) Vous connaissez l’étymologie de « catimini » ? Je vous conseille de vous renseigner ; c’est assez drôle. En français, on pourrait traduire ça par « ragnagna » (Comme Loberto Ragnagna, ténor adulé des foules ?) mais je vous laisse chercher…