Coup de gueule et coup de chapeau

D’abord chapeau bas pour monsieur Graeme Allwright qui vient de tirer sa révérence dans sa maison de retraite du 7-7, à nonante-trois balais. Adieu à un chanteur-compositeur-adaptateur inspiré – de superbes traductions de Leonard Cohen, entre autres. Que Suzanne l’emmène écouter les sirènes et leurs chants jouissifs, et puis leur donner la réplique, si c’est possible.

Et puis comme Macronious a rendu visite au maire de Saint-Gervais, dans le 7-4 et dans les Alpes, ce dernier a reçu sur son compte Fesse-Bouc des monceaux d’ordures et d’insultes, menaces de mort etc… motif ? il avait reçu le président de la République. Ce qui justifie plus de 800 messages où sodomie, sperme et merde sont les motifs récurrents (et bien assortis, si l’on peut dire). Il va de soi que les auteurs de ces flatulences verbales se gardent bien de signer de leur vrai nom : orduriers mais prudents, des fois que… c’est chouette les pseudos genre « Paul Hochon » pour tartiner des insanités à connotation sexuelle. Ce qui ne fait que confirmer tout le bien que je pense des réseaux « sociaux », ces égoûts à ciel ouvert, où des gens très laids lâchent leurs sphincters.

Tibert

4 thoughts on “Coup de gueule et coup de chapeau”

  1. Bon. Je me demande – ou plutôt, je ne me demande plus ! – si l’ouverture du Ouèbe aura favorisé un relâchement général de la civilité…
    Pour peu que le terme ait encore un sens quelconque aujourd’hui ; notamment ici dans le Gers où il est, par exemple, de coutume d’agonir l’autre au volant ; tout particulièrement lorsque c’est vous-même qui êtes en infraction ! Je vous parlais hier de « La dame à l’I-phone » qui a bloqué la caisse de Carrouf où nous attendions à une demi-douzaine qu’elle en ait fini de son télé-blabla avec sa copine. Tout à l’heure, je suis allé déposer quelques verreries aux deux containers adéquats, en plein centre ville. Containers exclusivement réservés au verre, c’est bien précisé dessus, comme sur le Port-Salut. Entre les deux containers, un odorant monceau d’ordures en tous genres, qui n’avaient rien à voir avec le recyclage. Mais pourquoi se faire ch…r à aller jusqu’aux bennes à ordures quand on peut se soulager discrètement les poubelles là où on est ? Pendant que je jetais une par une mes bouteilles dans les orifices adéquats, arrive un quinquagénaire avantageux dans son gros SUV made in Outre-Rhin… il en sort un carton plein de bouteilles, qu’il dépose ostensiblement derrière les containers avant de remonter en voiture… relax. Comme je lui faisais remarquer qu’il n’avait fait que la moitié du boulot, j’ai eu le droit à un doigt d’honneur suivi d’un démarrage à la James Bond.
    Un gosse mal élevé, mais un gosse de 50 ans.
    Ceci posé, quand on voit un ministre ou tout comme expédier des vidéos de l’auto-astiquage en règle de sa biroute en gloire à des jolies filles convoitées, on doit s’attendre à tout ! Au fait : il n’a pas démenti une seconde, le Benjamin Grivois ? Qui ne dit mot consent ; aurait-il d’autres exploits du même genre à se reprocher ? Chi lo sa ? On n’a pas non plus entendu parler d’éventuelle démission du Gvt, que je sache ? Vous me direz, Ferrand non plus n’a pas démissionné. Mais peut-être qu’à ses âges, il a passé l’époque de l’onanisme forcené, lui ? Regrettable chute de pression hydraulique ?
    Et pour chapeauter tout ça, on m’apprend que Rrouan’ Brandlo, le présumé défenseur de l’anarchiste russe par qui le scandale est arrivé – brillant ancien élève de l’Ecole Alsacienne ; avocat multi-diplômé ici comme aux USA et fils de bonne famille – bénéficierait du RSA en tant qu’avocat « bénévole » ???
    S’cusez-moi, mais « avocat bénévole », ça m’a tout comme des relents d’oxymore…
    On se prépare des lendemains qui chantent, j’ai l’impression. Paraît que les français – c’est à dire vouzémoi – se défient, sinon se détournent ! – de plus en plus de leur classe politique.
    Là encore, je me demande bien pourquoi..? Mais je suis un grand naïf, c’est notoire.
    T.O.

    1. Mettons les questions en perspective : faire ministre n’implique pas qu’on renonce à sa vie sexuelle – discrète, évidemment, et privée. Griveaux a farpaitement le droit de risquer la surdité à la force du poignet, seul ou entre adultes consentants. Pratiques banales, ô combien. Mais il y a eu manip’ et montage, manip’ de qui par qui, on le saura peut-être. Plus des infractions diverses et variées – pas du côté Griveaux ! Je le disais : pour qu’il ait déserté la compétition municipale aussi vite et abruptement, alors qu’il a la loi pour lui – il s’est fait simplement fait piéger, vieille ruse millénaire, par un « pot de miel » bien roulé – il faut qu’il soit persuadé qu’on a d’autres munitions à dégainer contre lui : c’était une première salve, sans doute…

  2. « … qu’il soit persuadé qu’on a d’autres munitions à dégainer contre lui… »
    C’est gzactement ce que je disais. Mais j’ai connu d’autres temps, où l’on s’attaquait entre politocards sur des points comme le bilan d’un mandat (lettre ?) ou les retombées d’une prise de décision au niveau national, etc. etc. Et pas sur une carte postale* érotique, animée ou non ! Mais… mais, mais…
    Ce matin, j’entendais sur F.Mouzic une interview de Jean-Baptiste Urba (orthographe ?) d’un illustre inconnu, à propos d’une instance gouvernementale en rapport direct avec le développement de la musique aux quatre coins de notre cher hexagone (qu’en compte six, comme son nom semble l’indiquer. Donc, va encore y’avoir des oubliés…) : Pas trente secondes d’entretien sur la matière musicale avant qu’on en vienne aux inévitables considérations budgétaires… On change de sujet, et immédiatement rebelote ! Pognon-pognon-pognon : Le fric fait désormais la loi partout. Je rêve de l’interview d’un comptable qui dériverait quasi-immédiatement sur ses goûts musicaux… C’est un rêve, me rétorquerez-vous ? Pas tout à fait ; on a bien une ex-minitresse de la santé qui s’en est refaite une, de santé, dans la critique musicale : la chère Roselyne – dont la voix de contralto n’est pas sans me rappeler celle de la regrettée Kathleen Ferrier… Las, Roselyne ne chante pas. Heureusement ?
    Quant au fric, on se souvient sans doute des 65.000.000 de vaccins anti-grippe commandés à ses petits copains des gros labos par la Bachelot, qu’on a pu foutre à la poubelle à réception : fausse alerte. Mon Dieu, pourvu qu’on ait pas, en haut lieu, la même idée à propos du Coronus Viral…
    Incompétence, avez-vous dit ? Paraît que Krazucky était une autorité en matière d’opéra. Certains ne manqueront pas de regretter qu’il ne s’en soit pas tenu là. « Taisez-vous, El Kabbach ! » : le pauvre Georges, lui, ne connaissait pas encore Internet et le Striminge… Et pour cause (toujours…). Dommage : on a sans doute manqué des empoignades grandioses ; à propos des droits d’auteur, entre autres !
    Et à part ça, fait beau chez vous ?
    T.O.

    (*) Quand j’étais encore collégien et pensionnaire, on parlait de « Cartes de France » à propos du même sujet. Serait-ce cette dessinée – pardon, destinée ! – nationale qui serait montée à la tête d’un pauvre Benjamin, un rien fragile de la tête ?

    1. Beau de temps en temps mais globalement froid et humide. Ceci étant, juste un mot sur « Krazu », comme on disait : un homme, un vrai. Pas de mon bord politique, mais bon. Si vous ne connaissez pas le personnage, voyez sa page wiki.. Et un fin mélomane, effectivement. Comme quoi tout n’est pas toujours moche.

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