( Préambule : jusqu’ici ça va. Certes il faut faire son deuil 😉 de spaghetti, coquillettes et autres riz long-grain : y en a plus ! les magasins sont en rupture de stocks. Les gens « avisés » ont garni ras le bord leurs baignoires : pâtes, huile, sucre, conserves… comme en 68, sauf que c’est moins dangereux que d’y stocker de l’essence, les pâtés bretons en verrine ne s’enflamment pas spontanément. Ils pourront de nouveau se laver quand leurs réserves seront épuisées. Advienne que pourra… )
Mais je lis que Boris le Blond, le Churchill du Brexit, annonce aux Britanniques de la sueur, du sang et des larmes : « Beaucoup de familles perdront des proches ». La même cause que partout : le virus, qui aurait infecté entre 5.000 et 10.000 personnes… le pays suivrait donc la courbe de l’Italie avec, disons, un peu de retard. Ce qui me fait ricaner tristement, sachant que Trump le brutal interdit désormais aux Européens de venir chez lui, SAUF les Britanniques et les Irlandais (*) ! ça ressemble à une punef’ débile, une petite revanche bien dans le style du bonhomme. Désormais, sachons-le, seuls les sujets d’Elisabeth II et leurs cousins d’à côté auront le droit d’apporter leurs virus aux USA. Une pandémie, oui, mais anglophone !
Tibert
(*) Ce qui implique qu’on range les Britanniques et Irlandais parmi les Européens. Je sais, c’est discutable, ils sont tellement différents !
… Le plus pire du plus-terrible dans tout ça, c’est qu’il y a pas 8 jours, Onc’ Donald minimisait encore le coup : « Pas de panique ; nous avons les choses en main ! Pas de ça chez nous en Amérique, qu’elle est great again grâce à moaâââh ! Vive moi !!! »
Et aujourd’hui, « … Défense aux yuropéens de venir polluo-contaminer notre belle patrie ! Sauf nos copains britisho-irlandais*, qu’eux, on les embrasse sur la bouche ! » et ce, juste après que Boris-Tête-de-Loup** a annoncé, grandiloquent et avec des trémolos dans la voie – pardon : la voiX ! – que les anglais devaient s’attendre à avoir des pertes parmi leurs proches. Et là, ce ne sont ni les combats sur les plages ni les canettes de bière qu’y changeront quoi que ce swâhh…
Au moment où Trump-la-Mort a été élu, j’avais souligné que cette girouette infatuée d’elle-même et complètement dépourvue de l’ombre du moindre scrupule était la pire chose qui pouvait arriver aux Zétazunis… mais je n’avais pas osé imaginer que ça pouvait aussi être la pire chose pour le monde entier. Voilà ; des fois, on craint de passer pour un vieux parano qu’on devrait pas.
Et encore : je n’ose pas penser à l’éventualité qu’ont récemment soulevé les Chinois que le coronabidule soit une concoction yankee discrètement introduite sur leur territoire par les amerloques…
Ceci posé et néanmoins, les grandes manœuvres européennes de l’Otan n’ont pas été annulées : il y a de pleins avions de soldats américains qui continuent de débouler jour après jours dans nos vertes campagnes, bien européennes quant à elles… Ben alors ?? et le Virus Maudit ??? Connaissent pas, eux ? Ou bien seraient-ils vaccinés ?
Des fois j’ai comme l’impression pénible qu’on nous enfume… une fois de plus.
Et vous savez quoi ? Il y a au large des côtes écossaises – si mes souvenirs sont exacts… – une petite île interdite d’abordage à tout bateau, avion, hélico etc. etc. depuis la fin de la 2ème guerre. L’interdit aurait été levé – partiellement… – il y a seulement qqs mois. Et pourquoi ça ? Parce que pendant ladite guerre, les zenglisches avaient installé là-bas un labo de recherches sur la guerre biologique, et notamment sur l’anthrax et le charbon du mouton… Sauf qu’à la vue des résultats (qui lui auraient fait dresser les cheveux sur la tête s’il en avait eu encore…), Winston Churchill avait interdit la poursuite des travaux et avait ordonné la destruction des labos en question, de leurs « produits » et l’abandon définitif du site… après en avoir passé méticuleusement toute la surface au chalumeau oxyacétylénique pour détruire tous les germes potentiels. En outre, pendant plus d’un demi-siècle, l’île en question a été coupée du reste du monde.
Mais voilà : W. Churchill était un homme d’État ; un vrai, pas un triste guignol qui donne des leçons de civisme à tout le monde après coupé à la guerre du Viet-Nam en se faisant porter pâle grâce à ses bonnes relations « J’ai mal au pied… »
Quant à HitlErdogan, je me demandais ce qui l’avait pris de menacer d’ouvrir tout à coup les frontières de la Truquie à des tas de malheureux qui n’ont plus ni pays ni patrie, démonstration à l’appui. Ben maintenant, je sais pourquoi : rien de mieux comme milieu de culture pour toutes les saloperies, couronnées ou pas ! Allez ; crachez donc au bassinet, sinon je lâche le virus !!!
Enfin, moi j’vous laisse : faut que j’me mouche. Mais c’est pas le virus ; croix-de-bois, croix-de-fer ! Si je mens…
T.O.
(*) Vous avez déjà noté le nombre de Présidents des Zuessa dont les ascendants sont originaires soit d’Irlande, soit d’Écosse ? Ç’t’impressionnant.
(**) … Tu me donneras l’adresse de ton coiffeur, dis, Bobo ???
Des détails supplémentaires pour ceux d’entre vous qui aiment les plages désertes :
« Île Gruinard – Écosse. L’île peuplée de moutons n’aurait jamais eu à souffrir ou à être dénaturée si l’armée britannique n’avait décidé, en 1942, de tester des bombes à l’anthrax sur une population de moutons. Comme attendu, les moutons ont particulièrement mal réagi à ces cadeaux empoisonnés et les sous-sols de l’île également. Après des années de quarantaine, le gouvernement entame, en 1986, un processus de décontamination. Depuis, les moutons ont réinvesti les lieux, mais pas forcément le public.
(CC/ SKITTLEDOG)
Les thèses complotistes ont un boulevard devant elles. Les Russes, forcément 😉 , les Russes : ils n’ont pas de contamination, donc ils sont vaccinés, c’est évident. Ils ont vacciné tous les Russes discrètement, et puis lâchez le purin ! enfin, c’est une thèse parmi d’autres… et si les Chinois ne bouffaient pas des chauves-souris, des pangolins, des méduses séchées, de la bave de crapaud lyophilisée… on n’en serait pas là ! Chez nous, les grenouilles et les escargots n’ont jamais causé de pandémie, sauf les grimaces de dégoût des Rosbifs.