Les trains à l’heure ne défraient jamais la chronique. C’est bien normal : c’est normal ! Les flics qui font leur boulot proprement et sans violences inutiles aussi : on n’en parle pas. On devrait en parler, de même qu’on devrait – Macronious devrait, et ses acolytes concernés – parler des flics ou gendarmes tabassés, percutés, tués, etc… en s’indignant tout autant que lorsque des flics se lâchent dans des violences injustifiées ni justifiables. On pourrait, lorsqu’une gendarmette est tuée par un chauffard ou un malfrat (c’est pareil) et qu’on est un footballeur célèbre, « avoir mal à sa France » ; mais on le le fait pas ! on serait déconsidéré, la risée des Réseaux-Poubelles. Comme quoi la considération desdits réseaux, hein, on peut s’asseoir dessus.
Bref : cet après-midi, des tas d’éléments « incontrôlés » (gentiment incontrôlés par les organisateurs des manifs « anti-violences policières », qui essayent d’instrumentaliser au maximum le ramdam politique autour de cette histoire) exerceront des violences anti-policières, injustifiables, « gratuites » comme on dit – mais rien n’est jamais gratuit. Ils s’en prendront aux flics, CRS, gendarmes mobiles etc… qui font leur boulot sérieusement et sans excès de violence, tout en hurlant à l’état policier. Si ce n’était pas sinistre et lamentable, on trouverait cocasse cette incongruité logique.
Tibert