( Notre Macronious arpente la France Profonde des Ploucs, disert et proche, « montant au filet » (*) pour répondre à tout bémol, toute objection. C’est, comment dire… pénible ; on sent la mise en scène, le procédé, l’artifice. Chirac flattait le cul des vaches, lui – il s’en était d’ailleurs fait une spécialité ; pardonnez-moi la vulgarité du parallèle, mais l’exercice macronien m’y fait furieusement penser. Sans les vaches. )
Mais autre chose : je pointais récemment la censure de nos Chaînes Nationales, radio et télé – celles pour lesquelles nous payons une redevance – sur certains faits, pourtant significatifs et juteux à traiter, qui demeureraient ignorés si d’autres n’en parlaient pas. Certes, les chiens écrasés, certes les pots de fleurs tombant malencontreusement de l’appui de la fenêtre, mais pas que ! Ouest-France, par exemple, regorge de faits divers, certains oubliables, mais d’autres instructifs. Ces petites infos, mises bout à bout, ça vous dessine une société ! Les « réseaux-sociaux » , par exemple, y apparaissent pour ce qu’ils sont : des caniveaux de lieux communs, d’inculture, de fautes de français, de vomissures et de désinformation. Et puis, si le communautarisme vous semble une idée creuse et « en l’air » , voyez ceci. Oh, pas dans Le Monde, ou France-Info… c’est un entrefilet du Progrès de Lyon ! Evidemment c’est régional, c’est chez les Ploucs, mais Le Firagots traite aussi le sujet. Certaines religions sont fermées – il faut vraiment vouloir y aller, et encore ! – ; il y en a en revanche où c’est très facile d’entrer – c’est même vivement encouragé – mais quant à pouvoir en sortir – liberté de croire ou ne pas croire, qui ne devrait poser aucun problème dans ce pays laïc – c’est une autre histoire !
Tibert
(*) A propos de filet… au tournoi de tennis de Roland-Garros, il n’y a plus un seul Français en lice dès le 3ème tour : soyons clairs, c’était couru d’avance. Vedettes vieillies, démotivées, au bout du rouleau, juste bonnes à vanter des pâtes à tartiner. Le tennis de haut niveau en France, c’est mort, c’est has been. Mais attendez les championnats de pétanque, vous allez voir !