( Le Firagots nous révèle partiellement (pour la révélation totale, c’est payant) que le fameux laboratoire de Wuhan, en Chine, dédié aux études sur les virus a commis des imprudences avec des Coronavirus… on est abasourdis ! quiconque sait additionner 2 et 2 a déjà constaté depuis des mois que cette pandémie vient manifestement de Wuhan, pas très loin dudit labo, et en a tiré des conclusions simples et lumineuses. Egalement, et à notre grande stupéfaction, les autorités chinoises s’obstinent à nier mordicus que ça se soit passé comme ça. Incroyable, non ? )
Mais je lis ça sur France-Info : « L’IHU de Marseille a continué de délivrer des traitements contre la tuberculose malgré les réserves de l’autorité du médicament ». Soyons précis : si ce sont des réserves, ce ne sont pas des interdictions ! car si je dis « vous ne devriez pas faire ceci-cela » , c’est différent de « je vous interdis de… » . Bien… ceci étant, je ne suis pas en train de prétendre que l’ IHU de Marseille a bien fait, et je n’en sais rien : je pointe une incohérence, un discours flou. Et quand c’est flou, y a un loup, madame Aubry l’aurait dit comme moi.
ET puis l’IHU qui délivre des traitements, là c’est du charabia journaleux clairement anglomane, et ridicule. Que l’IHU administre des traitements, qu’il les applique, oui… qu’il les procure, les impose, bon… qu’il les inflige, sans doute ; qu’il les livre, ces traitements (à vélo avec une sacoche isotherme dans le dos, comme Déliveuroue ? ), bof, à la rigueur – bien qu’à l’évidence ce soit nettement plus qu’un boulot de livreur. Mais délivrer ? deliver, en rosbif = livrer, fournir, pile-poil mais en plus long, inutilement plus long, et anglais… et ambigu avec ça ! on pourrait comprendre « délivrer des traitements » = libérer (les patients) de traitements inadaptés ou pénibles, ce que chacun peut concevoir : l’hôpital n’est pas une partie de plaisir. Mais qui nous délivrera de délivrer ?
Tibert