Titre dans la page d’accueil du Figues-à-rôts de ce matin : « Un braquage tourne mal à Marseille : deux morts« . En fait, c’est une sinistre et assez banale histoire de braquage d’une pizzeria à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône).
Juste deux remarques :
– Premio, entre les deux mairies de Marseille et de Port-de-Bouc, il faut compter environ 45 km. Bon, les journaleux du très parisien Figaro ne sont pas censés connaître la géographie, surtout au delà du périph’ ou des terminus RATP, mais zut, un coup d’oeil à une carte permettrait d’éviter d’écrire des âneries.
– Deuxièmo, le braquage a « mal tourné » ?? … imaginons donc un braquage qui « tourne bien », qui se passe bien : les 2 malfrats (ils étaient 2, venus à moto, sans doute casqués de façon assez opaque) entrent, essuient leurs godasses sur le paillasson, saluent le proprio, et lui demandent poliment de leur remettre la caisse. Le pizzaïolo se planque tranquillement dans son four, attendant que ça se passe, et le patron, tout sourire, remet la recette de sa journée de boulot aux 2 visiteurs. Ceux-ci repartent calmement comme ils étaient venus, satisfaits du devoir de malfrat accompli – fondu au noir.
Eh ben en voilà un braquage qu’il est normal, qui « tourne bien », correctement exécuté ! mais maintenant, c’est du n’importe quoi ! étonnez-vous que ça tourne mal !
Tibert