Monsieur Guerlain (si si, ça existe, ce n’est pas comme monsieur Twingo ou madame Destop) a défrayé les chroniques journalistiques en énonçant ceci : »Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin… ». Depuis, il s’est copieusement fait remonter les bretelles, s’est excusé, etc. Le premier membre de sa phrase signifiait qu’il avait travaillé très dur (ce n’est pas péjoratif ; mais il est vrai que cette expression date du temps de l’esclavage) ; on n’aura par ailleurs aucune difficulté, évidemment, à trouver débile l’humour laborieux, plat, déplacé de la deuxième partie. Humour déplacé et débile, monsieur Guerlain !
– Pour une fois, j’étais saoul comme un Polonais. Je ne sais pas si les Polonais ont toujours tellement été saouls, mais enfin…
– Pour une fois, j’en ai ch.. comme un Russe. Je ne sais pas si les Russes en ont toujours tellement ch.., mais enfin…
– Pour une fois, j’ai pleuré comme une femme. Je ne sais pas si les femmes ont toujours pleuré etc etc
Sans oublier les pinsons (toujours gais), les lapines (qui détalent comme des lapins), les ânes (qui bandent comme des cerfs), le chiendent qui pousse comme un malade, et la pluie qui tombe comme vache qui pisse.
Tibert
Et les Turcs ? « Pour une fois, je me suis senti fort comme un Turc… je ne sais pas si les Turcs ont toujours tellement été forts, mais enfin… » : vite, saisissons la LAXET, la Ligue Anti Xénophobie Envers Les Turcs !