L’édition Toilesque du « Monde » de ce soir nous permet de jeter un regard (*) sur les coulisses du yaourt, et du steak saignant. Il y a un salarié qui est en justice pour 961 contrats d’intérim chez Danone : depuis 1994, soit en moyenne 7 missions par mois… à cette aune-là, ce n’est plus de l’intérim, c’est du fonctionnariat en intérim. Que les DRH de notre Grand Yaourtier usent des intérimaires pour pallier les manques de personnel ici et là, soit, si l’on accepte le principe de l’intérim. Mais le même gus est appelé et utilisé 961 fois (donc on le connaît, on le voit bosser, il fait correctement son boulot, sinon on le jetterait, non ?) et jamais on ne lui a proposé un poste stable ?? Où est le souci des hommes là-dedans ? moi je n’en vois pas.
Autre histoire, chez Buffalo Grill – toujours 2 « L » à gril, ça fait plus Rosbif – des dizaines de salariés sans papiers ! Des noirs en général, c’est moins cher, parfois depuis plusieurs années. Et v’la-t-y pas qu’ils sortent au grand jour, qu’ils occupent le terrain et se montrent !! allez hop, dans la soute, retournez laver les patates, v’la l’Inspection du Travail, vous allez nous faire avoir des histoires…
Madame Parisot, cheffe du MEDEF devrait là aussi se montrer fumace (voir mon billet du même nom) : l’image du patronat pâtit de ce genre de salades ! heureusement, ces exemples très négatifs ne concernent que le secteur alimentaire. Le reste de l’industrie française a donc les mains propres, nous en sommes persuadés.
–
(*) « jeter un regard » est quand même plus propre que jeter un cil, a fortiori jeter un oeil. Des yeux dans le potage, bon, c’est gras mais ça passe, mais un oeil dans le yaourt ? beurk, la gerbe.
la poste a ele aussi été condamnée maintes fois pour ce genre de procédé et les 900 contrats sans CDI ont ausso existé