Relâche

C’est la pause. Rien ne justifie qu’on me somme de tartiner aujourd’hui sur l’actualité ou mes ruminations. Non mais… ah si, allez, vous insistez, je vous en livre une, de rumination… un fait de société : les nanas rasent les murs, dans certains endroits de Brest. Il se dit qu’on peut les croiser « rue de Siam, souriantes ravies épanouies » , mais ici et là et place de Strasbourg les mecs sont lourds, insistants, vulgaires, agressifs, et ça c’est sûrement pénible. Dans certains pays extrémistes on enjoint carrément aux femmes de se bâcher afin d’éviter ce genre de désagréments : l’effacement de l’espace public, l’uniforme de la respectabilité, en quelque sorte ! Ou bien sortir accompagnées d’un chaperon mâle… Il y est ainsi admis qu’un homme, fatalement gouverné par la tyrannie impérieuse et légitime de ses couilles, est parfaitement fondé à à se comporter comme un sagouin, siffler, héler, brocarder, insulter, harceler. En France, ce mode de fonctionnement répréhensible est totalement banni, je vous rassure tout de suite : les femmes sont les égales des hommes, et jouissent des mêmes libertés. En théorie, du moins ! la France est justement le pays des lois théoriques, elles sont là pour la déco.

Et puis le Monde nous livre des tranches de vie – du moins l’amorce de tranches de vie, qu’il faut payer pour lire in extenso – tenez, ici : « 50 balais, et tu es toute seule comme une conne.” Mais c’est peut-être mieux qu’avec un con » (tiens, c’est presque dans le droit fil de mon paragraphe précédent). J’approuve tout à fait les propos de cette dame, mieux vaut être seule qu’avec un con ! et l’on peut inverser les genres, « seul » et « conne » , je vous assure, ça fonctionne aussi ! Ceci dit, il doit bien exister des individus fréquentables, non ? ou bien alors c’est à se flinguer.

Et puis je ne dirai rien du changement de ministre de l’Educ’Nat, un Blanquer pour un Ndiaye. Il est évident que le couple Macronibus-Borne a voulu nous signifier quelque chose, là, un truc subliminal, ne les prenons pas pour des neu-neus. Mais je m’en fiche et je me bouche les oreilles ! et j’attends de voir. L’école de la République est sur une pente mortifère, laxisme, communautarisme, valorisation de l’ignorance, de la transgression et des petits caïds. Il reste juste à la remettre dans le bon sens, et il y faudra du courage. C’est à vous, monsieur Ndiaye.

Tibert

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