( Ah ! un nouvel os à ronger pour les LFI, obnubilés par leur haine anti-macronienne, tous les coups sont bons : les « Uber Files » , pourquoi en anglais ? ça s’est passé en France : l’affaire Uber, les fuites Uber. Macronibus aurait grenouillé, au temps où il travaillait à l’Economie – façon de parler – pour monsieur Hollande : pour faire évoluer radicalement le vieux marché des taxis, favorisant l’émergence des nouveaux services VTC que nous connaissons. Je ne pense pas qu’Uber soit un modèle virginal blanc-bleu en matière de Gestion des Ressources Humaines, ce n’est pas mon propos ; du point de vue essentiel pour moi du CLIENT, je puis attester que si le verrou corporatiste, antédiluvien, scandaleux des taxis d’avant a sauté, c’est pour notre plus grand bien ! Je ne dis pas qu’il faut attribuer pour cela une médaille au soldat Macron, je dis juste qu’il a effectivement réussi – si c’est lui – à dynamiter le vieux et stupide monopole hérité de monsieur Pasqua, entre autres. )
Et puis l’albedo… vous avez dit albedo ? c’est une grandeur – masculine, UN albedo – exprimée par un nombre sans unité entre zéro et 1… 0,42 ce peut être un albedo : le taux de réflexion des rayons lumineux, du soleil notamment. Albedo 0,0003 : les tableaux de monsieur Soulages à l’ombre, ou une entrée de tunnel SNCF bien charbonneuse ; albedo 0,917 : un miroir bien foutu. Très important, je traite ici de l’albedo des villes, par opposition à l’albedo des champs, qui va bien, lui, vous vous en doutiez.
Eh oui, par ces temps de canicule (nom féminin, du latin « petit chien » , vous en apprendrez aussi des tas sur la planète Sirius si vous êtes curieux de canicule) les villes souffrent, parce que pas assez d’arbres, et puis les murs et les toits ont un albedo lamentable, genre 0,3 : 70 % des rayons du soleil sont absorbés ! les murs, les trottoirs, les chaussées sont brûlants le soir. Les toitures en ardoise, je vous dis pas… et le goudron… pourquoi le goudron doit-il être noir ?
Bref j’ai trouvé intéressants ces deux articles, l’un du Monde, l’autre par ByBeton, qui causent de la chose… Je suggérais il y a peu de revoir les normes de nos tuiles, qui telles qu’elles sont conçues ne résistent pas aux bombardements de grêle, de plus en plus fréquents et meurtriers. Mais j’oubliais un truc dans le cahier des charges : des tuiles caoutchouteuses, vernissées et de couleur très claire ! on n’y est pas du tout… le site ByBeton prêche pour sa paroisse, évidemment, et vante le béton clair. On peut le peindre en blanc, à défaut… poussant le bouchon bien plus loin, monsieur Ban Ki-Moon, ancien secrétaire général de l’ONU, voulait qu’on peigne tous nos toits en blanc ! D’où l’intérêt d’acheter fissa des actions de chez Rippolain ou Vahlantine, il y a un marché énorme. Et puis des lunettes de soleil, pour éviter d’être ébloui.
Il y a des bémols, toutefois, attendez avant de peindre ! Vous avez sûrement arpenté, pieds nus, une plage du Sud aux heures chaudes : eh oui ça chauffe ! on se brûle les pieds. Mais il est impossible, du moins très laborieux, de peindre les plages en blanc. Et puis on évitera, dans un excès de zèle, de peindre les parois de la cathédrale de Clermont-Ferrand, et les panneaux photovoltaïques… ceci dit, il y a urgence, nos villes étouffent, nous sommes dos au mur – blanc, si possible.
Tibert