( Transphobie ? allons bon… la « phobie » a encore frappé… littéralement la peur, souvent irraisonnée, mais parfois bigrement fondée ! Quand on veut vous fermer le clapet, vous empêcher d’argumenter, on vous accuse de machin-truc-phobie, et voilà : vous avez forcément tout faux, vous êtes un affreux. Il est ainsi malvenu, à la mairie de Paris-Centre (le 3 ème arrondissement) de questionner le sujet des transgenres – vous avez juste le droit d’abonder la transphilie. Des militants de ce bord sont en effet parvenus à faire annuler un colloque sur « la fabrique de l’enfant transgenre » . La mairie se dit « engagée contre toutes les discriminations et contre la transphobie » mais en fait elle n’est guère engagée pour permettre le débat ! elle a choisi son bord, ladite mairie : sectaire, obtus et à la mode. )
Mais, olé, ou pas ? grave question. Qui divise, entre les défenseurs des traditions et les soucieux, voire les extrémistes de la cause animale. D’abord, avoir pris Aymeric Caron, végane enragé, pur beurre végétal bio garanti sans OGM, ne facilitera pas la tâche des animalophiles, tant le véganisme se montre outré, grotesque dans ses postulats : littéralement inhumain. Mais c’est dans l’air du temps, les interdiseurs fous sont lâchés : les Klimt, Manet ou Gauguin morflent déjà de la soupe, les SUV et les aficionados n’ont qu’à bien se tenir.
Moi, personnellement, autant je trouve plaisante la tradition des courses de vaches landaises ou d’ailleurs – j’ai connu, mais c’est vieux, les Intervilles de Guy Lux et Léon Zitrone, où ce genre de divertissement était devenu rituel – autant je trouve la corrida contestable. Ce sont encore les jeux du cirque des Romains, où l’on a remplacé les chrétiens par des taureaux et les fauves par des picadors. Bref c’est encore du sang et de la mise à mort. D’accord, le taureau sera de toute façon tué tôt ou tard, c’est sans doute très beau, la musique, le soleil, les couleurs, la gestuelle, gnagnagna… mais c’est du sang et de la mort ! Et si l’on pouvait faire un sondage parmi les toros de combat, je vous parie qu’ils seraient à 90 % pour rester peinards dans leur enclos.
J’ai une suggestion : il y a bien des lasergame où l’on se flingue à coups de pistolets lumineux : pourquoi ne pas remplacer les charcutages des picadors et les banderilles, par des cocardes auto-collantes ? laissant le mal-nommé matador (le tueur) faire ses agiles et dansantes passes de muleta (*) comme d’hab, on ferait une « mise à mort » symbolique : un pétard, fixé entre les cornes de la bête, qu’on ferait exploser d’un coup de baguette en plastique ; le brave taureau et son bourreau auraient quelques acouphènes temporaires, mais sans effet létal ni hémoglobine.
Il restera à régler la question des oreilles et la queue : on fait d’excellents surgelés, il ne sera pas difficile de créer un stock de ces ingrédients, prélevés dans un abattoir quelconque ; on pourra ainsi récompenser les toreros valeureux et / ou chanceux, au besoin avec trois queues et deux oreilles, comme au Guide Michelin ! Je sais, les véganes vont faire la grimace : mais, qu’ils bouffent tous les rutabagas sauce cacahouète qu’ils veulent ! nous autres carnassiers sommes tolérants et n’en ferons pas tout un plat.
Tibert
(*) S’il souhaite vivre dangereusement, le matador, c’est son choix. Mais des boules en caoutchouc au bout des cornes du taureau, ce serait quand même plus prudent !
Y’a encore une solution : les corridas en jeu vidéo !
Voilà… mais les jeux vidéo ça me soûle, et puis pensons aux belles andalouses sur les gradins, « a la sombra », agitant leurs éventails…
Voilà un demi-siècle – hé oui le temps passe – je fus invité en Espagne à assister à une corrida. Voyant des oreilles découpées, je n’y suis plus jamais retourné depuis. Je préfère nettement un bon film comme « Allelouya Léonard Cohen » !