( Des vedettes du groupe (informel ?) des maires écolos-verts, de Lyon, de Rennes… et d’autres, crient au loup avant d’en avoir vu la queue, avant que la menace, atroce, terrible, se précise : « ils s’inquiètent d’un arrêté qui serait en cours d’écriture et qui pourrait imposer une fréquence minimale de consommation de viande et de poisson… » dans les cantines scolaires. Ce n’est qu’une rumeur, au conditionnel, mais gravissime pour ces braves gens, prosélytes zélés – c’est un pléonasme – qui avançaient leurs pions végétariens en catimini, attachés à nous convertir fermement aux légumineuses, au lait d’amande et au tofu. Il est certes prouvé que des menus végétariens équilibrés – n’excluant ni oeufs ni poisson ni fromage ! – sont tout à fait recommandables (les poissons gras notamment, anchois, sardines, harengs, maquereaux…) mais voyez comme, insidieusement, « le menu végétarien est devenu le menu standard dans quelques communes, proposé tous les jours aux enfants, même si des alternatives avec viande ou poisson sont aussi possibles » : et hop, tour de passe-passe, on inverse les choses, la viande n’est plus qu’en option ! D’où mon entame de billet, pour rappeler que les maires végétariens bouffent ce qu’ils veulent chez eux, y compris des racines râpées à cru et des graines de chia en compote, mais que jusqu’à nouvel ordre, les menus des cantines scolaires ne sont pas, eux, végétariens « par défaut » : c’est une OPTION. )
Et puis Ouest-France se fend d’une ode, sans aucun recul critique, sans analyse, au parti trotskiste NPA et à son porte-parole habituel, monsieur Poutou. Il souhaite ardemment, ce brave homme, « que le mouvement de contestation contre le projet de réforme des retraites devienne « incontrôlable ». En d’autres termes, la chienlit, comme disait De Gaulle. Il a parfaitement le droit de clamer son désir de foutoir, de voir enfin poindre à l’horizon rougeoyant le matin du Grand Soir, l’instauration d’un régime du style {poutinesque – chinois – Pol Potien – vénézuélien – cubain – coréen du Nord } (rayer les mentions inutiles), mais ce qui m’interpelle et que je mets en lumière ici, c’est que ce type a fait dernier à la Présidentielle 2022 : 0,7 % des voix ; il représente, c’est bien connu, une frange groupusculaire d’héritiers du bolchévisme déçu, coincés dans un rêve obtus de société égalitaire, qui n’a apporté depuis plus d’un siècle que désolation là où ça a été imposé, et toujours par la violence. Ouest-France fait donc de la pub, sans états d’âme et sans recul, pour monsieur 0,7 %… je ne demande pas à ce qu’on interviouve en parallèle, par exemple madame Pécresse (4,7 % tout de même) pour faire équilibre (et pourquoi pas ?), mais il en pense quoi, le journaleux, des appels au chaos de monsieur Poutou ? il a un avis ?
Tibert