(J’ai lu sur Le Parigot ce titre : « Une personne morte heurtée par un train » : ce train TER a donc heurté un cadavre, c’est tragique et idiot, me suis-je dit. Quelle idée de se suicider sur la voie ferrée avant le passage du train ! juste pour emm..der le monde, quoi !… A moins que ce soit un crime, et que, ne disposant pas de scie adéquate, on ait transporté le corps sur les rails pour laisser la loco faire la découpe ? Mais pas du tout : à lire le corps (sic) de l’article, on découvre qu’en fait le train a percuté un être vivant, le tuant. Mais ça change tout ! Le journaleux, les idées claires dans sa tête, aurait pu titrer « Un homme (une femme, un humain [mot épicène, NDLR]…) tué au passage d’un train, le trafic TER, gnagnagna... » . Comme quoi le titre ne suffit pas, il faut aller creuser, chercher la vérité plus profond. )
Et puis ça bruit autour de la LDH, la Ligue des Droits de l’Homme : elle est dans le collimateur de monsieur Darmanin, on en cause… et la gauche politique, des LFI, des PS, des écolos, des PCF… se fend de communiqués de soutien ; vous pouvez même faire un don. Du coup (*) j’ai été jeter un coup d’oeil aux sites Houèbe de la LDH. Etonné que ce noble organisme – créé il y a 125 ans à l’occasion de l’affaire Dreyfus – n’ait pas changé son blaze pour « LDH – Ligue des Droits des Humains » ; en effet, là où est l’Homme, la Femme est invisible ! nous serinent les féministes radicales et radicaux ; l’humain (qui inclut l’humaine, donc ?) est bien plus approprié, paraît-il.
Et puis à passer en revue les articles visibles sur les divers sites LDH, je constate une très grande similarité de thèmes avec ceux de LFI, Nupesse et tutti quanti. En grappillant ici et là, tenez, le site de Clermont-Ferrand est assez éclairant : articles sur les mégabassines, sur les « violences policières » (**), avec des « toutes et tous » , des « … les observatrices et les observateurs... » : on est en plein dans les fondamentaux de la langue « de gauche » , là, l’écriture inclusive obligée, les thèmes LFI et assimilés. Cerise sur la flognarde ou le pounti, on y dégote un renvoi – renvoi d’ascenseur ! – vers un article de La Montagne (je vous en ai causé) qui met en garde, pendant que des ultras de gauche cassent et brûlent un peu partout, contre les agissements de l’extrême-droite à Clermont !
Bref ce sont les mêmes, ou sinon ça se superpose bigrement ! Evidemment, la LDH se drape dans sa glorieuse histoire, ses combats – entre autres en faveur de la laïcité, il y a bien longtemps – pour argumenter contre les attaques qui la visent. Mais la LDH des nos jours est à ce point calquée sur les partis politiques cités plus haut qu’on ne peut s’empêcher de trouver ça bizarre, curieux, et sûrement pas fortuit. Serait-ce, comme disait plaisamment Jacques Duclos, Bonnet-Blanc et Blanc-Bonnet ? ou l’inverse ?
Tibert
(*) Du coup, très tendance ! on met des du coup partout. Quel coup ? j’ignore, mais il paraît que ça vaut le coup.
(**) Le Monde s’est fendu d’un article savant et chiffré pour étayer (angle de tir, distance, vitesse du vent, impact…) une présomption de tir tendu d’un lance-grenade – c’est prohibé, normalement – de la part des forces de l’ordre à Ste-Soline. Je n’ai en revanche trouvé aucune étude sur les angles de tir des coquetels Molotov qui ont mis le feu aux gendarmes ou à leurs véhicules.