On sait que le monde judiciaire est en ébullition, les tribunaux de petite, moyenne ou assez grande Instance, les cours d’appels, de rappels… quasi paralysés par une révolte contre le Petit Nicolas, qui a eu le culot de prétendre que dans l’affaire Laetitia – cette jeune fille présumément assassinée par un multi-récidiviste qu’on aurait dû surveiller comme le lait sur le feu – si des conn… erreurs avaient été commises il y aurait des sanctions.
Moi personnellement je n’en sais rien, donc, soit, attendons le rapport de la commission ad hoc. Effectivement ça me paraît assez sain comme principe de fonctionnement : on a bon, on mérite des images en récompense, on fait une faute, on se prend un coup de règle sur les doigts – du moins c’est comme ça que ça fonctionnait de mon temps. Mais apparemment les magistrats estiment carrément impensable qu’il y ait pu avoir faute, et au demeurant, même si faute il y a, disent-ils – improbable, vachement improbable – c’est la faute au manque d’effectifs, argument que l’on peut servir à toutes les sauces, et que tout fonctionnaire sort si on l’emmerde.
On attend donc le rapport de la commission idoine… qui pointe le bout du nez, quelques révélations en avant-première. Et je lis : « le 9 mars 2001, le principal suspect (…) est condamné par la cour d’assises des mineurs de Loire-Atlantique à cinq ans d’emprisonnement ainsi qu’à une mise à l’épreuve. Le juge qui lui notifie ses obligations se trompe sur la durée de la mesure, deux ans au lieu de trois... ».
Attendez les gars… condamné à 5 ans, ça veut dire 3 ? mais en fait on a écrit 2. Le rapport ne dit rien d’ailleurs sur le temps effectif de réclusion ; si ça trouve c’est encore un autre chiffre ?
Tibert