Triste constat, les supporters de certaines équipes de foot sont décidément indécrottables. C’est comme ça… ça rend con, le foot dans les tribunes. Les anthropologues pourraient utilement disséquer ce phénomène. Le car qui transportait l’équipe lyonnaise de Ligue 1 – des mercenaires, pour la plupart, aussi Lyonnais que moi je suis Terre-Neuvas – a été caillassé par les fervents « supporters » de l’OM, les Marseillais ( des mercenaires, pour la plupart, voir plus haut). Des joueurs blessés, le match annulé : bravo les p’tits gars ! Brillante opération. Mais, pas de souci, ça va continuer…
Et puis le Sénat veut interdire l’écriture inclusive : vous savez ce que je pense de cette vérole militante du langage ; je suis pleinement d’accord avec le constat qui est fait : l’écriture inclusive est un gadget féministe hypocrite et laid (au fait : chez les trotskiste.E.s du NPA, les femmes-et-les-hommes qui tiennent le site Houèbe du parti (je n’y vais pas voir tous les jours, pas masochiste à ce point, tout de même) en rajoutent : là où c’est féminin, c’est en majuscules ! Exemple, « Nous sommes particulièrement inquietEs et touchéEs par ce drame » . Si c’est pas galant, ça… ). Mais bon… interdire l’écriture inclusive, c’est comme interdire de pisser sur la voie publique, comme interdire de tagguer les portes cochères, etc : c’est une intention louable mais ça ne sert à rien. A rien, parce que ce ne sera jamais suivi de contrôles et de sanctions – voyez la loi Toubon (mister AllGood, disait-on), qui prétendait combattre l’anglais invasif : elle n’a jamais été abrogée… et tout le monde s’essuie les pieds dessus.
Enfin, plus léger… Ouest-France traite de la prochaine tempête qui va débouler ces jours-ci sur le Nord-Ouest ; elle a déjà un nom, Ciaran. Vaguement Irlandais, donc, de genre indécis, et pas bien de chez nous, ce nom-là. Bref, le canard susnommé nous met en garde : « Ciaran pourrait être potentiellement violente » . Potentiellement, peut-être, qui sait ? le pourrait-elle ? Après l’écriture inclusive, voici l’écriture potentielle. Le français est assez complexe pour qu’on ne s’emmêle pas les pinceaux dans des circonlocutions ampoulées, redondantes et inutiles. Disons-le, plus platement : Ciaran pourra (pourrait) se montrer violente ; Ciaran sera peut-être (sans doute, probablement…) violente. Notez : pour moi, Ciaran est une tempête, féminine donc, jusqu’au bout des rafales de vent.
Tibert