( Un bel article du Monde, relayant les craintes des assoces LGBTQIA+++ : elles crient au secours, que fait le gouvernement, car la LGBT(…)-phobie se développerait. Juste pour rappeler que la phobie (la crainte, la prévention contre) est une chose totalement inoffensive, tant qu’on ne la retourne pas contre les autres. Moi je souffre d’une légère acrophobie, eh bien je me la garde pour moi, et ça ne blesse personne. Entre craindre (et réprouver, si si, on a encore le droit de juger défavorablement une cause, voire de la détester), et attiser les haines, genre « ksss-kss cognez dessus » , il y a une béance sémantique, on me l’accordera. Cerise sur le loukoum, ces assoces LGBT…. se plaignent ! on n’en ferait pas assez pour elles, là-haut : « Nous faisons face à un silence gouvernemental abyssal sur les enjeux LGBTI, un silence coupable qui contribue à banaliser les violences LGBTIphobes ». Alors donc, Macronibus ne se retrousse pas suffisamment les manches pour l’enthousiasmante cause des transgenres ? )
Et puis cette abominable affaire d’un détenu extrait très violemment d’un fourgon cellulaire, au retour de son audition chez un juge… deux morts, trois blessés chez les accompagnants. Les fonctionnaires qui font ce difficile boulot de véhiculer les détenus le disent : on pourrait utiliser beaucoup plus la visioconférence, que ça plaise ou non aux malfrats. Et puis j’ai une autre idée, sûrement stupide, mais bon, je le dis quand même, des fois que… pourquoi ce ne serait pas le juge (*) qui se déplacerait ? les avocats le font bien, eux… ça n’est pas possible, ça ?
Tibert
(*) Et le greffier, évidemment ! un juge sans greffier, c’est un couteau sans manche et dépourvu de lame.