Il paraît que ça chie en Afghanistan- comme d’habitude, d’ailleurs. Ulcérés, semble-t-il, qu’un pasteur états-unien moustachu et islamophobe ait brûlé en public un Coran (comment l’ont-ils appris ? mystère, la radio, internet, les journaux, les images, c’est très très mal vu là-bas en Afghanistan), des milliers d’hommes ont tout fichu à feu et à sang, vu que c’est très très vilain de brûler le Coran (on aurait brûlé l’Evangile, la Bible, la Critique de la Raison Pure, ils auraient applaudi).
On se perd en conjectures, en regardant les photos de ces évènements, celle publiée par le Monde, par exemple : pas une femme ! que des mâles ! comment se reproduisent-ils ? où sont les femmes ? la réponse est claire, connaissant les Afghans : elles sont claquemurées chez elles et sous leur burqa, avec interdiction de sortir ; elles ne pensent rien de la crémation d’un Coran aux USA, pas plus qu’elles ne manifestent, d’ailleurs. La femme afghane ? couchée ! au pied ! pas bouger !
Dans un autre entrefilet sur ce même pays, on pouvait lire ceci : « Attaque contre une base militaire à Kaboul – Des rebelles afghans dissimulés sous des burqas ont attaqué samedi une base des forces internationales dans l’est de Kaboul (…) les insurgés, équipés de lance-grenades et d’armes à feu, ont péri. » Eh bien, voilà à quoi peuvent servir les burqas : on peut non seulement y planquer des femmes, mais aussi des hommes, des lance-grenades, des flingues… évidemment, ça doit faire une bosse sous la burqa, un lance-grenade… un homme aussi, d’ailleurs. Au total ça fait 2 bosses, oui, mais les bosses n’étant pas à leur place habituelle, on a vite fait de les repérer.
Tibert
« Pas bouger », la femme afghane ? oui sauf pour la vaisselle le repassage le linge sale la cuisine les marmots le ménage les légumes le jardin les courses… et se faire mettre quand il reste un peu de temps.