( Madame Rousseau, l’écolo très médiatique, qui dit partager sa vie avec un homme « déconstruit » (une sorte de Légo en vrac, en somme ?), a des ennuis : elle aurait fraudé pour emporter son siège de députée à Paris, alors qu’elle habitait dans le Nord ! L’histoire dira si c’est effectivement une fraude, mais constatons ici que l’ancrage « local » des élus, c’est du flan ! Les partis bricolent, proposent Dugenou à Rouen et Schmoldu à Castres, quand ils habitent respectivement Quimper et Bormes-les-Mimosas. Alors ils louent des studio, pour faire semblant… C’est grotesque, pas vrai ? c’est chez nous.
Et ça continue : à Grenoble, une législative partielle vient, après l’éviction d’un LFI, de remettre en selle une groupie de Macronibus face au candidat LFI, monsieur Louffok – ça ne s’invente pas. Cet homme est en fait Grenoblois comme moi je suis Guatémaltèque, je cite : « Après un échec en juin-juillet dernier lors d’une première candidature dans le Val-de-Marne, Lyes Louffok avait été investi en Isère par le Nouveau Front populaire (NFP) sur proposition de LFI » . Son combat, son credo, c’est, selon LFI, les « droits des enfants placés » : cela reflète certainement la préoccupation majeure, essentielle, des citoyens de la Première Circonscription de l’Isère ! 😉
Mais autre chose, le Monde titre « Les savants musulmans ont fait du prophète de l’islam une personnalité intouchable » . Ce qui pose une interrogation : sont-ce des scientifiques, matheux, physiciens, biologistes, historiens… qui par ailleurs sont croyants, ou des « savants en Islam » ? Le début de l’article – qui n’ira pas plus loin pour les non-abonnés – tranche clairement pour la deuxième option, et l’on constate que le titre de cet article est vaseux. Franchement, de quelle science parle-t-on ? Aucune religion ne déroge au schéma de « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours » (ou de l’histoire que je racontais à mes gosses pour les endormir le soir : « il y avait, autrefois, un très vieil homme qui… » . Grosso modo, il se dit que quelqu’un a dit, il y a bien longtemps (puis il l’a écrit, ou des groupies s’en sont chargés) avoir vu ou parlé avec ce qu’il estimait ou prétendait être « Dieu » , et en avoir rapporté certains préceptes, évidemment indiscutables : zut quoi, ça vient de Dieu !
Mais être scientifique, c’est être critique, questionner et s’assurer des faits, pas broder-enjoliver sur des « il se dit que… » . Surtout quand on va jusqu’à statuer, dans une démarche clairement anti-scientifique, qu’il est interdit de douter : l’apostasie est punie de mort ! Croire ou mourir, c’est un choix assez abrupt, et la science, là-dedans…
Tibert