Le Monde donne la parole à une ex-bizutée qui n’a pas apprécié. Evidemment, les pratiques de bizutage, officiellement sous le coup de la Loi, et ce depuis qu’une certaine ministresse nommée Ségolène Royal était intervenue et avait obtenu fort justement leur interdiction, continuent sous le manteau, sont maquillées en cérémonies, bref rien n’est réglé, du moins pour certaines écoles.
Pour avoir moi aussi subi ces séances débiles de papier cul et de « à poil bizut », nigleries minables, infantiles et dégradantes, je dirai ici que la loi sur le bizutage, comme moult lois en France, n’est pas appliquée, et ce avec la complicité active des directeurs d’établissements – de même que la loi Evin, interdisant la tabagie dans les lieux publics et clos, était consciencieusement violée dans les universités et grandes Ecoles ; les directeurs s’en lavaient les mains.
Bizutés, mes frères, foutez sur la gueule des bizuteurs : vous êtes en droit de le faire, et ça leur fera du bien !
Dans les couloirs de mon vieux lycée Clemenceau, les prépas HEC avait annoncé une instructive séance de « résistance au whisky ». Classe…