Si vous avez aimé le premier épisode, vous vous serez sûrement endormi au second. Le casting était plus maigre, un homme, une femme (cha-bada-bada), et un arbitre, et un match nul. La première (des Lillois) ne risquait certes pas de se faire traiter de « couille molle », ce qui, pensait-on, pendait au nez du second, mais non, ce ne fut pas dit. Tout au plus suggéré, à coups de négations : avec elle au moins ce ne serait pas du socialisme mou (suivez mon regard).
Le second, le Corrézien de Paris, fit semblant de ne pas saisir ces allusions perfides. Il se qualifia calmement de « solide ». On apprécie. C’était, avec Tonton, la ruralité matoise de la Force Tranquille (Basile), ce sera, si nous cédons aux sirènes roses, le Socialisme Pas Mou (enveloppé, mais ferme tout de même), ou bien le Socialisme Solide (résistant, robuste, costaud, pas fragile, quoi ! qui ne casse pas).
Quant aux problèmes qui sont les nôtres, désindustrialisation, immigration incontrôlée, chômage des jeunes et des vieux, financiarisme, état gaspilleur, mondialisation, perte d’identité, insécurité… alors là, attendez 2012, on aura le temps de voir, pas mollement, ou solidement, ce sera selon.
Tibert
Houlà mais il y a des mots de droite dans ce billet (référence aux dernières piques de Aubrie 🙂