La troisième Parque des notes financières, les celles qui coupent les cifelles des pays pendus à leur dette souveraine, la Parque Standard & Poor’s, la copine du maudit Moody’s et du fichu Fitch, S&P, comme ils disent entre connaisseurs, a gaffé. Le croiriez vous ? ils peuvent se tromper, chez S&P. Ils nous ont mis une mauvaise note, et c’était pas vrai… c’était pour de rire, sans doute, l’humour anglo-saxon…
Toujours est-il qu’ils nous ont à l’oeil, chez S&P, chez Fitch et chez Moody’s, ils nous scrutent, et visiblement ils fourbissent le « A » de moins, ce « A » de trop en moins qui permettra à ceux qui depuis des semaines jouent l’euro à la baisse, de se faire plein de fric sur notre dos. Peut-être S&P a-t-il donné là un petit coup de canif, juste pour voir ? ça leur aura échappé, ils en ont tellement envie.
Allez, S&P, au piquet, bonnet d’âne, et un mea-culpa s’il vous plaît, en bonne et due forme. Elle est comment, la note de S&P ? elle est pas bonne du tout.
Tibert
Sans compter que S&P pratique tout naturellement le délit d’initiés : son système informatique mal goupillé, fautif etc… a « déclenché l’envoi d’un message à un nombre limité d’abonnés inscrits pour recevoir des alertes par courriel » : en somme quelques « happy few » qui ont eu droit à des infos de première main. Comment 1° on manipule 2° on se sucre.
Je lis ça : «Parmi les six pays bénéficiant d’un triple A au sein de la zone euro, la France a obtenu la plus mauvaise note»…
AAA-, AAAB ? ou, comme le prof’ de maths : 12,52 / 20 ?
ou alors il faut remonter les premiers ? l’Allemagne, AAA++ etc… ça commence à devenir du taillage de poils de cul en rondelles, leurs notations. M’étonne pas qu’ils finissent par plus s’y retrouver.