Un petit billet doux pour les oreilles du Président Chavez, du Venelueza. « Pouquoi tu ne la boucles pas ? » lui jetait, excédé, le roi d’Espagne ; et certes Chavez dépassait les bornes, rodomontades, outrances verbales, insultes ; Aznar était « un fasciste » et Zapatero se faisait reprendre sans aucune délicatesse.
Mais je plaide pour lui les circonstances atténuantes : le voir faire un signe de croix devant les Saoudiens, à Ryad, et y citer le Christ, ça vaut son pesant de brut à 100 $ le baril, et « quelque part » ça fait du bien : non que je révère les contes à dormir debout, les cérémoniaux délirants et les gris-gris débiles de la Chrétienté(*), mais simplement parce que les Princes et grosses légumes locaux ont dû en avaler leur chapeau et « la boucler », eux qui pour moins que ça eussent fait donner la bastonnade, voire pire, à tout quidam faisant preuve de cette témérité.
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(*) On se foutait à juste titre, il y a quelques années, de la dégaine et des oripeaux façon Carnaval de M. Bourdin, alias le « Messie Cosmoplanétaire » basé à Castellane (04), et l’on s’offusquait de son « Mandarom », délirante et hideuse bâtisse qu’un maire avait bizarrement laissé construire, mais la robe et le chapeau pointu du papam, le sacré-Coeur à Montmartre, qu’en dirions-nous, avec des yeux neufs ?
je ne pense pas qu’il faille renvoyer dos à dos Chavez à l’Opep et Juan Carlos
Chavez a fait le signe de croix rien que pour emmerder les autres en ne risquant rien personnellement
Juan Carlos a pose un acte politique, il a pris des risques.Il a rappele qu’on ne peut pas dire n’importe quoi en public juste pour se faire mousser