Y a pas, ça fait du bien de lire dans la presse la plus pro-Hollande de tout l’Ouest (à part peut-être Libé, Médiapart, Marianne, l’EDJ, l’Express, le Nouvel Obs’ etc… bref quaïment toute la presse écrite), j’ai nommé « Le Monde« , qu’il y a un caillou dans la chaussure (gauche, évidemment) de monsieur Ayrault, grand chef de la communauté urbaine de Nantes et grand supporter de monsieur Hollande. Un caillou du genre Larzac…
Des Sioux occupent le terrain à Nantes et autres lieux, se battent contre le projet de bétonnage en grand du Grand-Ouest : le futur machin énorme et possible délesteur de Roissy, l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, en Loire-Atlantique. Des Sioux qui font la grève de la faim, qui interpellent, qui contestent le rouleau compresseur des enquêtes d’utilité publique bidon, des études d’impact bidon etc, bref de la démocratie bidon.
Il faut savoir que Nantes a son aéroport, assez proche de la ville, donc pratique, et qui fonctionne bien. Que Rennes, 100 bornes plus au Nord, a son aéroport, qui vivote, ça c’est sûr, mais qui pourrait fonctionner mieux. A vrai dire, nombreux sont les Rennais qui se croient obligés de se rendre à Nantes pour y prendre l’avion. A tort, car si c’est pour rallier Paris, le TGV devrait largement faire mieux : en 2017, Rennes-gare sera à 1h 30 de Paris-Montparnasse, tandis que l’aéroport sortira – s’il sort – à peine de terre.
Bref, un aéroport à mi-chemin de Nantes et Rennes fait doublon, est au mieux inutile, au pire une erreur tragique, plus un gouffre financier, sauf bien entendu pour le grand bétonneur Vinci, qui doit construire le truc.
Et puis, si l’on doit « délester » ce gros machin stressant et hypertrophié qui s’appelle Roissy, il doit y avoir plus près de la Tour Eiffel que Notre-Dame-Des-landes, non ?
Mais le plus cocasse, c’est que sur ce projet les 2 candidats du second tour, et eux seuls, sont pour ! les 8 autres candidats, recalés, certes, avaient dit non à cet aéroport de trop. Cela laisse donc bien augurer du large consensus qui règnera demain soir lors du débat entre ces 2 hommes, que tout – enfin, presque tout – rapproche.
Tibert