Les propositions de notre Premier Secrétaire (PS en raccourci) rapportées hier dans Le Monde (entre autres) en matière d’impôts laissent pantois. On repique aux années Marchais-Fiterman-Mauroy dans les débuts du quatorzennat de Mitterand. On découvre que ces gens-là n’ont qu’un vieux bouquin de recettes de la Sociale à la place de la matière grise ; que les constats aveuglants -largement étayés par de multiples recoupements – sur la sur-pressuration des Français par l’impôt et la très mauvaise utilisation des deniers publics de notre pays (un Etat nul en économie ménagère) sont gaiement passés à la trappe. Et Hollande de proposer d’en remettre une louche !!!
Après la CSG (déductible et non-déductible*, eh oh, vach’tement technique, on est des bons aux Finances), le RDS, le ??? tiens, disons le DIAP (Dernier Impôt Avant le Prochain).
Bon. Si c’est un appel du pied pour inciter les tenants de la gauche « anti-libérale » (Voynet – Gluckman – Besancenot – Bové – Laguiller – Buffet – et j’en oublie-) à voter PS, c’est une mauvaise blague ; si c’est le programme de Mme Royal, je doute de son bon sens. Ou alors c’est son compagnon qui lui glisse des peaux de bananes sous les pieds ?? Il manoeuvre pour qu’elle reste à la maison « pour garder les gosses », selon la délicieuse formule amicale de l’ex-plus jeune premier ministre de France ?
(*) CSG non-déductible, ou l’impôt récursif – le moyen de nous faire payer des impôts sur des sommes qui nous ont été soustraites : malin, non ?
La CSG non déductible n’est pas le seul impôt récursif (malheureusement). Dans l’assiette de l’ISF doivent être inclus les produits d’impargne (assurance vie, PEA), y compris la part de plus-value qui sera forcément taxée à la sortie du produit. Et en plus il faut re-payer chaque année…