Croissant pur beurre, suite

On me dit, on me dit… bien des choses sur mon précédent billet : l’affaire du pain au chocolat. Des inepties, des anathèmes, mais aussi des remarques pertinentes. Comme celle-ci : certes, monsieur Copé cite des faits réels, un exemple peut-être vécu : un gosse s’est fait piquer son pain au choco parce que des musulmans abusifs et agressifs ont estimé que LEUR Ramadan s’imposait à tout le monde. Mais, objecte-t-on (…taine et tonton),  pourquoi monsieur Copé cite-t-il ça, précisément ça, au lieu de citer autre chose, que sais-je ?  les pratiques scandaleuses des centrales d’achat de chez Carrouf’, MaMoutte, AuxPrés etc ?  hein ? ça aussi c’est un sujet de préoccupation. Les salades achetées 24 centimes au maraîcher de St Julien de Concelles, et qu’on retrouve à 1 euro 35 sur les gondoles des supermarchés… allez-y donc manger 5 légumes par jour, pour voir…

Et l’on me rebat les oreilles de la stigmatisation – la tarte à la crème du moment, la stigmatisation, ça stigmatise à tout va -,  de la course après le FN, de la dérive droitière de l’UMP.

D’abord, dérive droitière ? je ne vois pas où l’UMP a pu être perçue comme ancrée à gauche. Ou alors elle a levé l’ancre depuis jolie lurette. L’UMP est à droite, et c’est très bien comme ça, il faut des repères dans la vie. Si tous les partis étaient du même bord, la barque républicaine chavirerait.

La course après le FN ? certes… poids électoral intéressant, le FN. Je dirais… des appels du pied. Et alors ? le PS a bien fait des risettes aux Verts Ayatollahs, le Centre a caressé le PS dans le sens du poil : c’est le jeu des alliances et des renvois d’ascenseurs, rien que de très normal, s’agissant de partis.

Quant à la stigmatisation, alors là, les stigmates c’est une marque déposée Jésus-Le-Fils-de-Dieu. Le roi des stigmates, c’est lui, même qu’il les a fait toucher à Thomas, cet incrédule : « et des stigmates comme ça, hein, t’en as déjà vu, des comme ça ? « . Mais qu’est-ce, la stigmatisation ? un stigmate c’est une plaie en voie de cicatrisation, ou une cicatrice. Stigmatiser, c’est le fait de marquer pour, justement, laisser une cicatrice. Eh bien, si une entité a des travers condamnables et qu’elle s’obstine – par exemple, un groupe religieux décidément intolérant et conquérant –  je la marque négativement, et ça me paraît bien normal. Donc je la stigmatise ? si vous voulez… vous préféreriez que je la tacle ? ça vous plairait, « Copé tacle le vol du pain au chocolat ? » oui ? vous avez des dispositions pour le journalisme.

Tibert

One thought on “Croissant pur beurre, suite”

  1. Je viens de voir l’emission Des racines et des Ailes alors que j’habite dans un pays de mousson à 12.000 km de la France. J’approuve le commentaire Marion et moi et trouve regrettable le comparativisme du commentaire precedent. A la veille des journees du patrimoine, il faut plus que saluer une telle formule, l’honorer: restauration d’un village en desherence, creation d’emplois locaux, valorisation d’une region exceptionnelle et par trop meconnue, Meme si je n’avais aucun moyen financier d’acces à cette beaute, je serais quand meme heureux que cela existe et si folie il y a, c’est dans l’amour fou pour le patrimoine, le terroir, la gastronomie inventive, l’âme soeur, la Vie tout simplement. mais heureusement en economisant sur l’inutile, la gadgetisation qui nous environne, il sera possible sûrement d’aller fêter un anniversaire exceptionnel dans ce cadre à la hauteur. Bravo ; nous viendrons vs rendre visite un jour c’est sûr

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