Il est bien évidemment question partout sur nos feuilles de choux, électroniques ou en papier, de la hausse du prix du pétrole brut, toujours plus haut, plus haut, etc. La faiblesse du dollar, n’est-ce-pas, pousse les investisseurs à acheter du pétrole comme bas de laine, comme moi j’achèterais des pâtes, du riz et des kilos de sucre. Nous avons déjà pu faire remarquer finement que ces cons d’investisseurs n’avaient qu’à utiliser des Francs suisses, monnaie stable que je ne vous dis que ça, ou des z’Euros, qui montent parallèlement au brut pétrolier comme des écureuils au noisetier. Tenez, lisez donc sur Yahoo-France cet article terriblement bien documenté, c’est édifiant. J’en cite effrontément la péroraison :
« Simultanément, les investisseurs ont aussi réagi à la résurgence de perturbations sur les approvisionnements de brut, notamment au Nigeria où deux oléoducs appartenant au groupe pétrolier Shell ont été attaqués. La perte de la production est estimée à 169.000 barils par jour.
Par ailleurs, les investisseurs ont pris en compte les risques liés à une grève prévue dans la raffinerie écossaise de Grangemouth et du conflit social dans des terminaux pétroliers français« .
Mais quelles mémés craintives, ces investisseurs ! Attention, le neveu de ma concierge, qui bosse comme cariste chez Total à Donges, a pris un gros rhume, et à son avis (à ma concierge) ça va tourner en bronchite : encore un arrêt maladie en perspective, ça craint un max !! Vite, courez chez Mammouth acheter un plein caddie de barils de pétrole brut !! Et quand le neveu de ma concierge aura repris le boulot, que le piquet de grève de Fos sur Mer aura fini sa tournée de pastis, qu’est-ce que vous allez faire de tous vos litres d’huile, mémés ? faudra acheter massivement des patates pour faire des frites, ça va faire monter le cours de la Bintje !!!