Gay comme un pynson

Eh ouy, on le sayt, ça y est, enfyn, et madame Boutyn peut rouscayller que nous sommes envahys de références au maryage homo. Bon, on peut passer à aut’chose ? j’en ay marre, qu’yls / elles s’ayment, et nous rendent notre adjectyf perdu.

GAI : enjoué, de bonne humeur, et pas autre chose, je persiste.

Au passage…

1° Je persiste aussi à penser que le petit enfant a besoin de sa mère, ou à la rigueur, d’une mère – de sexe féminin, avec des seins, etc…, c’est physique, symbiotique, et ce rôle ne peut être joué que très imfarpaitement par un homme mal rasé, fût-il très doux. A contrario, le gamin sorti de la petite enfance grandit mieux avec un père – un homme, quoi, qui fasse son boulot : fixer la Loi, les limites… c’est con, hein ? terriblement daté. Pathétique.

2° C’est la fin de la folie des clébards : teckels, scottish-terrier, king-charles… chez les couples homos, ils vont pouvoir passer à autre chose.

3° Nous avons pu admirer la gestion des priorités par Normal-Moi-Président, qui a déclaré la guerre au chômage, Priorité Nationale de Première Bourre – après le mariage homo, oeuf corse ! pas con, il sait que c’est LE truc qui va lui permettre de laisser une empreinte dans l’Histoire ; c’est toujours ça, faute de résultats mémorablement positifs sur les dossiers qui nous intéressent, nous concernent et nous cernent.

Bon, juste un mot sur l’actualité politique, justement : comme un seul homme et d’une seule voix, François et Jean-Marc, nos Grands Timoniers (de pédalo, suggérait le cruel Mélenchon) s’insurgent contre les urgentes et péremptoires  recommandations de la Commission Européenne à la France : non mais ! de quoi je me mêle ? d’abord c’est qui, ce Barroso, là ? qui c’est qui commande, ici ? qu’ils s’occupent des flacons d’huile d’olive sur les tables des restos, et basta !

C’est là qu’on voit qui c’est qui porte la culotte.

Tibert

6 thoughts on “Gay comme un pynson”

  1. M’enfin, c’est vrai que t’es pathétique ! Tes histoires de douceur féminine indispensable et de virilité seule capable de poser le ‘non’ formateur… Dans l’absolu, d’accord. Mais on l’a pas l’absolu. Alors tu jettes aussi avec l’eau du bain toutes familles monoparentales. Ca fait du monde !
    Et puis on pourrait aussi stériliser les connards, les alcoolos, les réacs et les pauvres qui font n’importe quoi par les voies naturelles, tant que tu y es.
    Moi ça me plaît bien d’habiter une ville gay-friendly. J’ai déjà croisé sur la Comédie Claude et Dominique avec poussette et Jack Russell. On a échangé un sourire très gai.

    1. c’est donc un Jack-Russel, bon. Sympa, aussi.
      Ceci étant, c’est assez caricatural tes remarques. « indispensable » et « seule capable » ne figurent pas dans mon billet. Au contraire, on y croise « très imparfaitement » et « grandit mieux », plus nuancés, je pense. Et je suis bien d’accord, il vaut bien mieux des parents homos et aimants que des Thénardier ; heureusement les Thénardier ne sont pas le modèle standard chez les hétéros, même réacs ou pauvres. Quant aux familles monoparentales – par choix ou du fait des accidents de la vie – c’est un autre problème, elles n’étaient pas dans l’eau du bain.

  2. Quand même, le père et la mère que tu décris sont surtout symboliques: je ne vois pas en quoi le fait d’avoir des testicules empêche de materner, ni des ovaires, d’incarner l’autorité…

    1. Comme d’hab’ on est pris à partie pour ne pas assez nuancer son propos. Bien sûr qu’il y a des hommes maternants et des femmes capables de dire les lois et les limites. Moi-même, quand la mamma était absente, je me suis vu jouer le rôle bivalent du père – fixer les règles, commander – et de la mère, caliner agueu agueu etc. Mais il y a des bases physiologiques, nous sommes des mammifères, quand le marmot a faim il veut têter, et tel le veau de sa vache de mère, c’est vers le pis – le sein – qu’il tend goûlument ses lèvres, c’est physique ! Le casting est comme ça : on ne peut pas faire interpréter Chérubin par Galabru, même si Chérubin est en général un travelo.

  3. Tiens pis Gai, c’est ça qu’on dit pour homo au Canada francophone (sachant que homo en anglais c’est plutôt une insulte alors en milieu francophone minoritaire, penses-tu…)

  4. On ne peut pas donner le rôle de Chérubin à Galabru parce qu’il n’est pas soprano et qu’il a le tour de taille d’Obélix. Mais Lambert Wilson peut donner le biberon et ferait une mère symbolique suffisamment bonne.
    La mère biologique, maternante, en couple hétéro et parfaite, n’a jamais existé. Sauf peut-être dans ‘le meilleur des mondes’.
    Certains devront se faire à l’idée que le bon vieux temps de la comtesse de Ségur, c’est fiiiniii… On est passé à Almodovar !
    C’est plus marrant, non ?

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