Relisant mes derniers billets, y traquant la faute grammaticale, d’accord (d’accord ? d’accord, c’est rare), la tournure bancale, je tombe sur mutatis mutandis… et de me demander, in petto, ex abrupto, nolens volens, bref de me demander : « quel en est l’équivalent en Français ? »
L’équivalent de « ayant changé ce qui devait l’être » ? ou, autre formulation « une fois changé ce qui devait être changé’ ?? clairement, il n’existe pas de formule de deux mots, aussi brève, courte, percutante dans notre langue.
On peut, cependant, néanmoins, toutefois, en retournant la proposition, donc en considérant que ce qui ne doit pas être changé reste inchangé, écrire ou dire, bref émettre que « toutes choses égales par ailleurs » (« par ailleurs » = si l’on veut bien prendre en compte le fait que les changements nécessaires ont été opérés) est un équivalent de mutatis mutandis. Equivalent bizarre, certes, à contrepied du latin, et puis longuet, façon dialecte ou jargon administrativo-juridique.
Donc, recouchons-nous rasséréné : mutatis mutandis = toutes choses égales par ailleurs. Tout va bien.