L’épidémie de gastro-entérite – mâtinée de coryza et de bronchite pour faire bon poids – progresse à grande vitesse. Nous frôlant déjà à la Noël, elle prendra toute son ampleur d’ici une petite semaine. Et donc, si par hasard la débine de l’économie, la récession, la mévente des bagnoles, le grand plouf des placements Madoff, les « subprimes » ravageurs et le chômage galopant ne nous mettaient décidément pas le moral dans les chaussettes trouées, ne nous dissuadaient pas de gueuletonner, la gastro, elle, saura nous persuader des vertus du bouillon de poireaux, du riz à l’eau avec une noix de beurre, et de l’intérêt qu’il y a à rester à proximité des toilettes.
Ce qui devrait donner une ambiance plus conforme à l’air du temps.