Fort instructif article du Mondenligne sur le paparazzo qui a pris les désormais célèbres photos de Closer (Closer : Plus Près De Toi Mon François) dont auxquelles je vous en ai causé dans mon anté-pénultième billet. Ledit paparazzo expliquait en janvier 2013 aux journaleux du Monde (il y a un an, et donc environ 7,5 mois après la prise de fonctions de Moi-Président) que, on savait, pour les amours furtives qui font aujourd’hui bruire la sphère pipeule, et que ce serait le scoop du siècle que de les immortaliser. C’était il y a un an, notez bien.
Notez aussi que pendant ce temps, nous autres, braves bêtes, nous croyions dur comme fer à la Première Valérie que, qui, bref la concubine officielle. Secrétariat, bureau, gnagnagna… tout y était, ça avait presque l’air crédible, bien que fort vague statutairement – en clair, sans statut. Et sans statut, on fait ce qu’on veut.
Le sel de l’affaire, c’est le paparazzo qui nous le livre : la secrète élue du coeur, la crypto-Première avait un agent de protection ! Oui, un flic de chez Poulaga, affecté à la discrète surveillance du bien-être et de l’intégrité de l’actrice. Il a ainsi été possible, pistant l’ange gardien, de remonter la pelote de fil.
Au passage, l’article nous apprend que Tonton Mitterand, quand il dînait avec Mazarine au bistrot du coin – photo publiée en 1994, était entouré d’une quinzaine de vigiles vigilants, qui, eux, ne dînaient pas, vu qu’ils surveillaient.
C’est encourageant, car nous progressons dans la simplification administrative : en 20 ans, nous sommes passés de quinze personnels PRHPF (Protection Rapprochée des Hautes Personnalités Furtives) à un seul. Voilà qui démontre combien nos gouvernants sont attachés à suivre les admonestations de la Cour des Comptes, qui ne cesse de réclamer, plutôt que de nouvelles rentrées fiscales (traduisez : le matraquage des contribuables), des économies de l’appareil d’Etat. On avance, on avance…
Tibert
PS – remarquez, en additionnant les cerbères affectés à la première Première et celui qui couve la seconde, ça fait sûrement boucoup plus ; quinze je sais pas, mais plus, ça oui.
Addendum – attendez, je savais pas tout ! il semble que cette affaire date d’avant-avant, deux ans au bas mot, bien avant l’anaphore (*) victorieuse, c’est dire ! on nous a bien enfumés…
(*) une anaphore, pas des anaphores, comme certains journaleux incultes écrivent. « Moi Président de… « répété quinze fois ça fait quinze mensonges ou pas loin, d’accord, mais UNE anaphore.