Je suis ça depuis un bout de temps : cette histoire d’un candidat du Parti de Gauche (le PG) pour les Municipales à Périgueux, jeté de la liste par ses Chefs car il avait trinqué – on l’avait vu trinquer – lors d’un pot à la mairie, avec un ancien ministre gaulliste du coin, Yves Guéna. Horreur et putréfaction.
Ils sont décidément sérieusement tarés, au PG ! Ils n’ont pas le moindre bout de jugeotte, à chercher des poux dans la tête à l’un des leurs, pour s’être compromis avec l’ « ennemi de classe », ennemi en l’occurrence courtois, nonéganaire et retiré des voitures depuis longtemps, et qui ne puait pas du bec.
Eh bien je suis ravi de constater , tenez, lisez ça, qu’au PG il reste des gens sensés, pas sectaires, humains – pas seulement des machines à mordre l’ « ennemi de classe », des gens pour qui – et pour moi aussi – cette sanction est révoltante. Du coup le PG remonte dans mon estime – il revient de loin, je dois vous dire.
Monsieur Mélenchon, le Lider Maximo du PG – qu’on reconnaît à son écharpe rouge façon Tonton, mais il n’a pas osé plagier le bitos – s’en fout, des militants qui claquent la porte : « Si des gens sont mal à l’aise, mais qu’ils aillent à un autre parti, je ne leur en veux pas « , déclare-t-il. Vous voyez, il ne leur en veut pas. Lui non plus, finalement n’est pas seulement une machine à mordre. Ça vous étonne, hein ?
Tibert