… ou comment les négationnistes se planquent derrière Cicéron et Tite-Live.
Pour ce 501 ème billet ( déjà 500 divagations inutiles et chronophages…) je commence par un exercice de logique : le titre du Monde de ce jour nous clame « Monseigneur Barbarin s’engage contre l’antisémitisme« . Je vous pose la question : « contre l’anti-truc » : ça signifie-t-il « pour le truc » ?? Si je réprouve les anti-nucléaires, suis-je « pour le nucléaire » ? si je suis contre la contraception, suis-je pour la conception ?
Eh oui, bonne réponse, c’est non (vous suivez toujours ? ) : si Monseigneur Barbarin est contre l’antisémitisme, il n ‘est pas pour autant pro-sémite (d’ailleurs, que peut bien vouloir dire « prosémite » ? ) On peut juger les anti-nucléaires – animés des meilleures intentions, certes – assez alarmistes et irresponsables, sans pour autant vouloir tapisser la France de centrales EPR. On peut juger que les négationnistes des chambres à gaz (néga-sionistes, mauvais jeu de mots) sont des fêlés du chapeau, ou des provocateurs, ou les deux, sans pour autant adhérer à la politique d’Israël.
Mais ce qui interpelle, dans cette histoire, c’est qu’en somme le papam des catholiques, Benoîtement, a réintégré des fanatiques de la messe en latin (la belle affaire, direz-vous), mais derrière la messe en latin c’est toute la clique des vieux réacs, des peine-à-jouir, des anti-capotes, qui pointe son nez ; et le papam ne peut certainement pas l’ignorer… vu que dans le tas il y en a un qui nie notoirement les chambres à gaz du III ème Reich.
Drôle d’initiative, mon cher papam…
si on essayait philosémite qui existe dans le dictionnaire ?
un philosémite n’est pas forcément un proisraelien
la messe en latin est dite dos aux fidèles et a gardé une prière pour la conversion des juifs (à paques seulement)qui officiellement cependant ne sont plus perfides meme en latin. donc son rétablissement c’est tout un programme.
BXVI le sait parfaitemen
Bien d’accord sur le Benoît, pas tant benoît que ça. Vieux réac, quoi, et sournois avec ça.
Personnellement je préfère la messe en latin, d’abord c’est l’ Esperanto des cathos, et deuxio c’est mâââgique, ça masque bien la vacuité des incantations et le caractère tarte et débile des textes.
Quant à la conversion des Juifs, ça ne mange pas de pain… si les prières avaient un effet quelconque, ça se saurait.
Philosémite certes, oui c’est un mot du dico, mais philo n’est pas l’anti d’anti. « Aimer » ce n’est pas le contraire d’être contre. C’est plus fort, non ? Aimer, ou être pour, il y a là nuance, je pense. Personnellement, je ne suis ni philo, ni anti (d’ailleurs, anti c’est puni par la Loi, alors…)